- 30 Juin à 19h21 Primaires: décision du PRG en septembre
30/06/2010 | Mise à jour : 19:21 Réagir
Le Parti radical de gauche (PRG) a décidé de "poursuivre sa réflexion" sur son éventuelle participation à des primaires pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2012, et tranchera la question début septembre lors de son université d'été. Au cours d'une réunion du comité directeur (parlement) du PRG, son président, Jean-Michel Baylet, "a lancé la réflexion sur la stratégie que doivent adopter les radicaux de gauche" pour les prochaines échéances : cantonales, sénatoriales, présidentielle et législatives, a déclaré à l'AFP Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national du PRG.
"On tranchera une stratégie globale à l'université d'été" du parti qui se déroulera du 3 au 5 septembre à Seignosse (Landes), a affirmé M. Lalmy alors qu'initialement le comité directeur de mercredi devait décider de la participation ou non du PRG aux primaires. Selon lui, "prendre une décision aujourd'hui sur les primaires en la déliant des autres élections n'était pas le plus opportun".
"Les Radicaux de gauche ne participeront qu'à des primaires de la gauche", pas à un "face à face PRG-PS", a-t-il ajouté, indiquant que des "prises de parole en faveur ou en défaveur des primaires" ont été entendues mercredi. "Au-delà de nos petites mésententes avec le PS, il s'agit de savoir ce qui est de l'intérêt de la gauche et de la France", a-t-il dit.
M. Baylet et Martine Aubry (PS) qui se sont rencontrés mercredi dernier pour la première fois depuis les régionales de mars, sont convenus de "se retrouver rapidement" pour "préparer ensemble les prochaines échéances électorales", notamment la présidentielle de 2012.
La semaine précédente, M. Baylet n'avait pas exclu de présenter un candidat PRG à la présidentielle si "la confiance" n'était pas rétablie avec le PS après des accords non respectés aux régionales de mars. Le président du PRG avait également estimé que les primaires du PS ne se présentaient "pas sous les meilleurs auspices" avec l'accord entre Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal.
Invité du Talk Orange-Le Figaro, Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a critiqué «l'échec gigantesque» des élites mondiales.
Le sénateur du Territoire de Belfort (Franche-Comté), président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), sera l'invité du Talk Orange-Le Figaro ce mardi, à 18h. Posez-lui toutes vos questions.
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Bernard tapie sera t'il candidat à la présidentielle de 2012?
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Avec cet «arrangement entre trois des candidats potentiels, il n’y a plus de primaires», a renchéri Jean-Luc Laurent, maire (MRC) du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) qui ne voit désormais dans ce processus qu’une «désignation d’un candidat socialiste par le PS».
«Nous n’allons pas participer à un simulacre» de primaires même si elles étaient au départ «une bonne idée», campe Chevènement, dénonçant l’hégémonie du PS qui «nous demandait un ralliement sans conditions».
Mais voilà qu’une autre petite formation traditionnellement alliée au PS, se rebiffe. Dans la foulée de la déclaration de Chevènement, le PRG (parti radical de gauche) a émis «des réserves importantes» sur les primaires telles que proposées par le PS.
Pour le président du parti, Jean-Michel Baylet, le processus «ne correspond plus à la démarche souhaitée par les radicaux de gauche» et «l’arrangement qui a été scellé entre les principaux leaders du PS et les règles annoncées pour les primaires modifient le contexte politique de ces primaires». Le PRG a donc décidé de trancher sur son éventuelle participation aux primaires, lors de son prochain comité directeur («parlement» du parti), le 30 juin. Texte et image source: AFP
Image jpg Aubry, Baylet et Chevènement.
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Chevènement accuse Aubry, Royal et DSK d'avoir passé un «arrangement» qui saborde le processus des primaires, au départ «une bonne idée». Baylet (PRG) très réservé sur cette primaire qui dénature le projet initié depuis longtemps par les radicaux de gauche.