Présidentielle 2012: les premiers sondages...déjà!Petite revue de presse tenue à jour.
L'idée vient d'Italie, pour faire face à Silvio Berlusconi : une révolte populaire, sous la forme d'une manifestation, contre le pouvoir en place.
Cette fois, c'est en France que ça se passe. Et c'est Nicolas Sarkozy qui est visé. Par curiosité, par colère, quelques milliers de personnes ont défilé pour le "No Sarkozy Day", organisé ce samedi un peu partout dans le pays. Etudiants, retraités, anarchistes, apolitiques, le cortège a montré de multiples visages.
Un collectif qui s'est fédéré sur le Net organise un no-Sarkozy-day, soit plusieurs manifestations dans plusieurs villes pour protester contre, grosso modo, tout ce qu'incarne et réalise le chef de l'Etat.
Un collectif qui mobilise sur Internet appelle à une journée de manifestations le 27 mars.
- Jean-Marie Colombani est un des fondateurs de Slate.fr. Journaliste et essayiste, il a été directeur du journal Le Monde de 1994 à 2007. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont récemment Un américain à Paris.
<<À l'Élysée, on a très peu apprécié la séquence parlementaire de mardi : le déballage des députés et l'ovation réservée au premier ministre. Crédits photo : Abaca lié à l'article du Figaro
Perte de sang-froid regrettables tels la suppression de la taxe carbone à peine 48 heures après le revers électoral , remaniement ministériel éclair, grande-lessive-déballage publics au sein de l'UMP avec par exemple en bouc-émissaire , le Maire de Mulhouse Jean-Marie Bockel -un allié de la majorité-, opération orchestrée par quelques députés Haut-Rhinois peureux recadrés intelligemment* il est vrai par un Jean-Luc Reitzer comme toujours objectif et aux propos maîtrisés (Jean-Luc Reitzer est le député-maire UMP d'Altkirch, la 3ème circonscription du Haut-Rhin- Altkirch, Thann).
Le «séminaire» des députés et sénateurs UMP convoqués lundi prochain, à la Maison de la chimie, par Jean-François Copé et Gérard Longuet pourrait bien aussi achever l'opération "déglingue" des uns et des autres au sein du parti du président.
Autres élément aggravants, l'annonce par les centristes de la majorité d'une possible candidature pour la présidentielle de 2012 (une pîerre dans le jardin de l'Elysées) et celle de la création imminente d'un mouvement Villepiniste dont l'objectif est de booster la candidature de son créateur pour la course à l'Elysée.
Il faut que la majorité UMP, NC... et le Président de la République gardent leur sang froid afin de ne pas ajouter des conséquences néfastes pour la situation économique de la France au niveau international.
Certains n'attendent que celà et il ne serait pas opportun que s'ajoute la France à la liste des pays européens en difficultés tels la Grèce, le Portugal...
Le tableau n'est pas très réjouissant et voila que l'on apprend par un article publié en soirée du mercredi 24 mars dans le quotidien Le Figaro, peu suspect de sympathies avec la gauche, qu'il y aurait de l'eau dans le gaz entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. Si les deux têtes de l'exécutif s'y mettent aussi, où va-t'on?
Tout ce petit-monde est au bord de la crise de nerfs et c'est bien dommage pour eux mais aussi et surtout pour la France.
Que la gauche ne se réjouisse pas trop car, sa grande victoire de dimanche 21 mars dernier pourrait bien être un cadeau empoisonné. Il n'est qu'à voir les manchettes des journaux pour s'en persuader.
Certes, Martine Aubry a marqué un point et remontera dans les sondages mais Ségolène Royal aussi avec son score de + de 60% en région Poitou-Charente. Et puis dame-Ségolène dispose d'un outil indépendant du PS, "Désirs d'Avenir" qui n'est qu'en sommeil et qui peut-être activé rapidement sur tout le territoire, au cas ou. On le constatera certainement prochainement.
Le retour possible du chouchou des sondages, DSK, expatrié présentement à Washington, est probable si l'on en croit ses amis du PS qui maintiennent la petite flamme, ce qui n'arrangerait pas les affaires de Martine , de Ségolène, de François et des autres.
Il est quasiment certain que,dans un délai assez court l'unité forcée pour ces régionales par la rue de Solferino - qui n'était que de façade- va voler en éclat, comme d'habitude dans ce parti.
Les Verts qu'en à eux, enhardis par leurs bons scores de ce dernier scrutin régional n'ont pas l'air d'avoir renoncé à présenter un candidat à l'élection présidentielle, loin de là, assurés qu'ils sont qu'une primaire à gauche ne peut que se traduire par l'émergence d'un candidat unique d'obédience socialiste.
Drame en vue au PC où des élus et personnalités de ce parti évoquent un départ possible pour "raidissement des pratiques démocratiques au parti communiste"...
Oui décidémment cette victoire est un cadeau empoisonné pour le PS et ses alliés.
Ce tableau est tout sauf rose pour cette gauche réunie pour l'occasion.
Adm blog
*Voir à ce sujet l'article des DNA "Une charge contre Jean-Marie Bockel".
Extrait intervention de Jean-Luc Reitzer :Arlette Grosskost et Jean-Louis Christ ont critiqué la politique d'ouverture et la place faite à La Gauche Moderne du maire de Mulhouse Jean-Marie Bockel dans les listes de la majorité aux élections régionales.........Jean-Luc Reitzer, député - Maire d'Altkirch juge l'intervention de ses confrères "décalées" . "Il faut regarder nos propres responsabilités", explique t'il " ."Ce vote exprime un jugement global sur la politique du gouvernement et un rejet de l'attitude du président de la République. "Par ailleurs, à Mulhouse, la députée (Madame Grosskost) est autant responsable de la situation que le ministre!"
VIDEO BFM TV
Liens articles auxquels il est fait référence
Mots clés : UMP, FRANCE, François Fillon, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par Bruno Jeudy24/03/2010 | Mise à jour : 22:02 Réactions (52)
À l'Élysée, on a très peu apprécié la séquence parlementaire de mardi : le déballage des députés et l'ovation réservée au premier ministre. Crédits photo : Abaca
Le chef de l'État a fait acte d'autorité en demandant à son premier ministre d'annuler son intervention prévue sur TF1 le soir même.
Coup de froid entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. À la sortie du Conseil des ministres, les membres du gouvernement les plus expérimentés ont vite conclu que l'atmosphère était glaciale entre le président et le premier ministre. «Le premier a accaparé la parole, le second a été totalement muet», relève un participant. Le couac a, en fait, eu lieu juste avant le Conseil des ministres. Lors de leur tête-à-tête hebdomadaire, le chef de l'État a fait acte d'autorité en demandant à son premier min..Réglement de compte à OK Coral:
LE FIGARO:Battue aux régionales, la ministre de l'Outre-mer estime avoir «payé pour Jégo et sa gestion de la crise en février 2009». Son prédécesseur rétorque qu'il n'a «pas l'intention d'endosser l'échec d'une ex-collaboratrice».
François Fillon n'a pas répondu à une question portant sur la réforme des retraites que lui a adressée le chef du groupe centriste François Sauvadet. En signe de protestation, l'ensemble du groupe a quitté l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
INTERVIEW DU FIGARO- Le patron des députés UMP précise le contenu du «pacte majoritaire» destiné à répondre aux attentes des électeurs
RÉACTIONS - Si le report de la taxe carbone inquiète les écologistes, le Medef et les agriculteurs sont, eux, satisfaits. Daniel Cohn-Bendit estime que Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno peuvent «démissionner».
LE FIGARO:La première secrétaire du PS a réuni, rue de Solférino, les présidents de région de son parti. Ségolène Royal a brillé par son absence.
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a réuni, mardi,au siège du Parti socialiste, à Paris, les présidents de région socialistes vainqueurs du second tour des régionales.
Paul Giacobbi, chef de file de l'union de la gauche, ce dimanche à Venaco. Crédits photo : AFP
La liste arrivée en tête devra attendre le 3e tour pour emporter la région.
La porte de l'Assemblée de Corse est enfoncée mais n'a pas encore cédé. Après vingt-six ans d'une gestion de droite, l'union de la gauche emmenée par Paul Giacobbi est en tête au soir du second tour des élections territoriales (36,62%, 24 sièges). Mais la tête de liste PRG soutenue également par le PS ne dispose pas pour autant d'une majorité absolue et devra donc chercher à s'allier avec un autre camp pour ravir la région. Tout se jouera donc jeudi, lors de l'élection du président du conseil.
Le président radical du conseil général de Haute-Corse avait pourtant ratissé large. Récupéré sur son nom l'investiture d'un Parti socialiste quasi inexistant en Corse. Et étendu son union jusqu'au Front de gauche de Dominique Bucchini. Il lui faudra encore chercher l'ouverture. Vraisemblablement vers les nationalistes modérés de Gilles Simeoni (25,89%, 11 sièges).
Et pendant ce temps là, dans la société civile: