Compétitivité de l'Allemagne: sa recette?
"Sous-payer" ses salariés du bas de l'échelle.
Un exemple à suivre, vraiment?
Dans un article intitulé "L'Allemagne responsable de la crise en zone euro?", l'Expansion révèle les résultats d'une enquête d'une institution spécialisée de l'ONU, l'O.I.T. (Organisation Internationale du Travail", organisme basé dans la sérieuse Suisse et plus précisément, à Genève.
D'après les conclusions d'une enquête menée par l'OIT, celle-ci révèle que "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro". L'institution critique les réformes que le gouvernement Schröder a engagé dès l'année 2003.
Les réfomes en question sont souvent présentées par les dirigeants politiques allemands comme étant l'exemple à suivre par les autres pays membres de la zone euro (Grèce, Espagne, Italie...), ce que conteste l'OIT qui considère que celles-ci ont abouti à freiner la croissance de l'Europe car les coûts relatif au
travail en RFA ont baissé depuis une dizaine d'années :
"Les coûts du travail allemands ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques" indique le rapport onusien.
"Au niveau européen, cela a créé les conditions d'un marasme économique prolongé, car les autres pays membres voient de plus en plus une politique de déflation des salaires encore plus dure comme solution à leur manque de compétitivité" selon l'Organisation Internationale.
C'est le cas de la France dont le président, Nicolas Sarkozy veut adopter les recettes germaniques qui se traduiraient inévitablement par des baisses de salaires drastiques quitte à paupériser plus encore les salariés du bas de l'échelle-comme cela se pratique Outre-Rhin- soit d'après ce rapport une baisse de 4% sur la décennie passée, de 2000 à 2010 selon le DIW, Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung, Berlin (
Il est à noter qu'en Allemagne, le salaire minimum généralisé n'existe pas sauf dans certaines branches dans lesquelles les partenaires sociaux l'ont négocié comme par exemple dans le Bâtiment et les Travaux publics. En 2010, dans les " länder" de l'ex RDA, le salaire moyen horaire à temps partiel était inférieur d'un peu moins d'un euro à ceux pratiqués dans le reste de la RFA (6,86 € contre 7,79€) Dans le commerce et la restauration, le salaire horaire pratiqué est parfois de 5 euros brut.
La recette de la réussite de l'économie allemande semble donc être assez banale, elle est basée sur la bonne vieille exploitation de la base. L'écart se creuse entre bas et hauts salaires...et, cerise sur les gâteau, chez nos voisins il n'y a que les hauts salaires qui ont progressé. De ce point de vue là nous faisons jeu égal.
Article rédigé par l'administration de Blog Ouvert selon les sources d'infos indiquées ci-dessous:
Source image Chaîne de montage: Opel Corsa:Fertigung eines Opel Corsa im Betrieb in Eisenach (Bild: Keystone/ap) et Logo O.I., source:OIT et Conférence de l'OIT. Source:OIT site web
Source des informations: Site O.I.T. et L'EXPANSION.
Article L'Expansion concerné: L'Allemagne responsable de la crise en zone euro?
Site web de l'O.I.T. basé à Genève (CH)<
Article sur ce thème dans D.N.A.
L’Organisation internationale du travail (OIT) a épinglé la politique allemande de compétitivité par les salaires, y voyant «la cause structurelle» de la crise en zone euro, dans un rapport publié aujourd'hui. LIRE SUR SITE DNA<<
Les bas salaires allemands accusés d'être à l'origine de la crise en zone euro<
Les nuages s’accumulent sur le solaire allemand<
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