ci dessus image jpg aérogare source: Aéroport de Lyon S-E
image jpg gare tgv de l'aéroport Source: Flickr
Sommes nous dans la même situation que la Grèce pour vendre ainsi les bijoux de famille...à quand la privatiation du Palais de l'Elysée...cette frénésie de vente des biens nationaux est plus qu'inquiétante.
En tout-cas le signe que ce gouvernement est bien d'essence ultra libérale...mais qui en doutait, la casse continue? Vivement demain!
L'aéroport de Lyon à vendre : "on vend les bijoux de famille"...
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Polémique autour d'une privatisation. Celle de l'aéroport St Exupéry. Il n’est pas le seul dans ce cas-là. A Montpellier Toulouse et Bordeaux, l'Etat vend ses parts. Et veut le faire le plus vite possible. Une précipitation qui a provoqué une levée de boucliers des élus locaux.
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LYON, Polémique autour d'une privatisation
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Axa, Antin, BNP Paribas, Véolia, Vinci, Aéroport de Paris ADP et même des sociétés étrangères comme l’australien Macquarie ou le canadien SNC Lavalin sont sur les rangs pour racheter les parts de l'Etat de l’aéroport de Lyon, une plateforme très performante au chiffre d’affaires de 140 millions d’euros en 2010. La venue d’ADP fait déjà hurler l’association contre l’Extension et les Nuisances de l’Aéroport de Lyon Saint-Exupéry (Acenas), qui redoute un développement de l’aéroport et par conséquent l'augmentation du trafic et des nuisances. L'Acenas promet d'ores et déjà de tout mettre en oeuvre pour faire capoter les projets qui ne lui conviendraient pas.
La lutte pour le rachat promet donc d’être chaude car les repreneurs voudront évidemment développer le site et le trafic d'un aéroport qui ne pèse, pour le moment, pas lourd face à ses cousins étrangers. Avec 8 millions de passagers, le 4e aéroport français ne rivalise pas avec les 51 millions de Francfort, les 35 millions de Milan ou les 27 millions de Barcelone. Des villes pourtant similaires en superficie et en population. Alors si Lyon fait bel et bien partie des vingt villes européennes les plus attractives, avec un des dix PIB les plus élevés pour la région Rhône-Alpes, Saint Exupéry n'est que le 47ème aéroport européen.
De quoi limiter la venue de capitaux ou de clients étrangers, dénoncent les décideurs qui déplorent le manque criant de liaisons intercontinentales à St Ex. Ils attendent du nouvel actionnaire au moins une ligne vers le Moyen-Orient, notamment vers Dubaï (38 millions de passagers), qui serait déjà en discussion avec Emirates, une autre vers l'Asie et une autre encore vers le continent américain, via Newark ou Atlanta, mais surtout pas l'aéroport JFK de New York, trop petit, ce qui expliquerait le dernier échec fin 2009 de la tentative de liaison avec New York.