Le Ministère espagnol de la Défense a précisé dernièrement que le bateau de pêche basé au Pays Basque avit été repéré par les avions de reconnaissance basés à Djibouti; ils ont confirmé que leur frégate "Canarias" aurait rattrappé le thonier avant qu'il n'atteigne le port des pirates basé au Puntland, cette région semi-autonome qui n'est pas sous contrôle du nouveau gouvernement somalien.
L'Alakrana a été arraisonné pour la deuxième fois en un mois alors qu'il était à mi-distance entre la Somalie et l'Archipel des iles Seychelles soit respectivement à 700 km et 800km de ces pays. Déjà, en septembre dernier, ce bateau avait été l'objet d'une tentative de piratage avortée, le capitaine ayant réussi à la déjouer (voir la carte à gauche de l'article).
Les armateurs espagnols demandent au gouvernement qu'il installe à bord de leurs navires, des militaires armés comme le pratique actuellement la France pour une dizaine d'unités; les coûts occasionnés par ces militaires sont pris en charge par les propriétaires des bateaux.
La loi espagnole n'autorise pas ce que la France a mis en place depuis les nombreux actes de piratage maritime aux abords de la corne de l'Afrique; exceptionnellement, pour l'Espagne, il a été toléré que des vigiles armés soient embarqués et équipés d'armes de longue portée.
Mais, ces derniers ne luttent pas à armes égales, les somaliens étant souvent de matériel lance-grenades, des armes dont l'usage est généralement réservé aux forces armées.
image jpg et carte de la 1ère tentative de piratage dans la zone source entre Somalie et Seychelles:www.xornal.com/
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