SOCIETE - Trois automobilistes ont décidé de poursuivre un responsable du centre automatisé de constatation des infractions routières de Rennes
qui a, selon eux, injustement écarté leur contestation d'excès de vitesse et encaissé indûment leurs chèques de consignation.Le commissaire qui signe, en tant qu'officier du ministère public, les PV envoyés aux automobilistes flashés par des radars automatiques partout en France, est poursuivi pour "abus d'autorité" et "délit de concussion". Il encourt pour ces délits une peine de 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende, selon Me Sébastien Dufour, avocat des automobilistes. Les plaignants, deux résidant en région parisienne et un dans les Alpes-Maritimes, reprochent à l'officier d'avoir écarté des contestations parfaitement recevables. "Une contestation adressée par courrier recommandé, avec lettre motivée et chèque de consignation, est parfaitement recevable et doit obligatoirement être transmise", affirme Me Dufour qui reproche à l'officier poursuivi d'avoir rejeté abusivement les courriers de ses clients et "procédé à l'encaissement de sommes d'argent qu'il savait ne pas être dues"...(AFP)
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