Ce qui a convaincu Nicolas Sarkozy de faire libérer les deux otages français par les les commandos de marine de l'armée Française.
Chronologie
-samedi 13 septembre 2008:Tentative de capture d'un thonier français mais également de deux espagnols pêchant dans le golf d'Aden.
-dimanche 14 septembre: les armateurs de ce navires en appellent au ministre de l'agriculture et de la mer pour obtenir une protection de leurs bateaux par la Marine Nationale.
-lundi 15 septembre: Michel Barnier , le ministre demande et obtient du président de la République qu'une réunion ministérielle ait lieu avec ses homologues de la Défense, des Affaires étrangères et celui du Tousisme et des Transports.
Annonce de cette réunion sur Europe 1 par Mr Barnier, lequel ajoute qu'il y a plusieurs actions possibles , diplomatiques de la France vis à vis des pays riverains où se réfugient les pirates, "européenne" pour agir dans le cadre de l'organisation maritime internationale ou des Nations Unies, militaire mais il fait remarquer que l'action de celle-ci est rendue difficile compte-tenu qu'il s'agit d'eaux internationales.
Le même jour à 21 heures, le président donne ordre au chef d'état-major des armées, le Général Georgelin de mener cette opération pour libérer les deux Français retenus en otages depuis 2 semaines, tout celà dans la plus grande discrétion, normal..
L'opération
Lors de la conférence de presse le 16 septembre à l'Elysée, le président de la République a indiqué dans quelles conditions cette opération s'est déroulée avec le succès que l'on connait.
"L'opération a engagé une trentaine d'hommes; dix minutes après l'assaut du Carré d'As, les otages étaient sains et saufs, libres; dix minutes plus tard, le Carré d'As appareillait pour Djibouti"; à Djibouti, une ancienne colonie Française, la France dispose d'une immense base militaires de l'Armée de l'Air, de Terre (Légion et Infanterie de Marine) et de la Marine Nationale dont des nageurs de combat explique le président Sarkozy.
Ce sont des professionnels aguerris qui sont intervenus ce qui explique l'efficacité et la rapidité avec lesquelles la libération des deux Français a pu avoir intervenir.
Il a été indiqué que les commandos de marine , dont les nageurs de combat font partie du commando Hubert, des militaires spécialisés dans les actions "spéciales"; un "pirate" a été tué lors de l''engagement des militaires et six ont été faits prisonniers sans aucun blessé parmi les soldats.
Les otages sont sains et saufs et l'affaire s'est terminée 3h30 ce matin 16 septembre.
Le voilier le "Carré d'As", un 16 mètres serait en route vers Djibouti escorté par la Marine (Frégate Courbet)..tout comme les deux Français libérés et les prisonniers qui seront transférés en France pour être jugés sauf si la Somalie demandait qu'ils lui soient remis pour être jugés sur place...mais dans ce cas, il faudrait l'assurance que leurs crimes ne soient pas impunis.
On a également appris que les commandos étaient en attente de l'ordre dl'intervention depuis plusieurs jours et que, avant de lancer l'attaque, ils se sont "infiltrés à proximité de l'objectif" en menant des manoeuvres de diversion afin de tromper les pirates sur la localisation de l'intervention.
La libération de l'équipage du Ponant avait permis d'installer sur place (à Djibouti et dans d'autres lieux...?) un dispositif permettant d'intervenir plus discrètement . Pour ce faire, la DGSE (services secrets Français)a suivie l'opération du début jusqu'à sa conclusion...
L'opération a aussi mobilisée la Frégate de la Marine Nationale "Courbet", l'hélicoptère du navire ayant permis de répérer le "Carré d'As", s'y ajoutait des avions d'observation maritime (2 Bréguets Atlantiques).
Plusieurs pays dont l'Allemagne et la Malaisie auraient apporté leur appui sans qu'on sache très exactement lequel.
Une relative discrétion a suivi l'opération dans un souci d'efficiacité si d'aventure il devait y avoir une autre opération.
image jpg frégate "Le Courbet" Marine Nationale en haut à droite Nageurs de combat du commando Hubert et leur insigne >>>>>
Les suites possibles
Le président a lancé un appel à tous les pays du Monde pour que l'on fasse cesser ces prises d'otages quitte à organiser des opérations punitives sans toutefois les définir clairement (peut-être sont-elles en cours de préparation) et à mettre en place dans le secteur du golfe d'Aden une "police des mers " pour sécuriser cette zone où seraient encore détenues environ 150 otages.
Ces projets devraient être évoqués la semaine prochaine à New-York lors de l'assemblée générale des Nations-Unies (ONU).
Dans un premier temps, la Marine Nationale Française met en place un accompagnement dles bateaux qui traversent le golfe d'Aden a précisé le président de la République.
Article de presse: