« C’est une décision entre moi et moi. » dixit Nicolas Hulot...
Ce mardi 28 août 2018 en début de matinée, lors de son passage sur une radio nationale, France Inter, le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a annoncé sa décision irrévocable de démission.
Beaucoup semblent étonnés, les journalistes eux, s'y attendaient depuis quelques temps car, il était clair que l'idéaliste Nicolas Hulot n'allait pas rester très longtemps au poste de ministre et ce, d'autant qu'il avait déjà du avaler quelques couleuvres de belle taille.
Quant au président de la République en visite officielle au Danemark et au Premier Ministre, ils ont découverts la dite démission d'un ministre, dans la presse audio ce matin, en même temps que vous et moi.
La règle habituelle, le protocole, veut que le président et son premier ministre soient informés avant officialisation d'une démission d'un ministre mais dans le cas présent, Mr Hulot s'est affranchi de cette règle..."C'est une décision entre moi et moi" a-t-il déclaré. C'est voulu car il souhaitait éviter que les deux tentent de le faire changer d'avis...sur de lui ?
Le président quand il a fait appel à Hulot devait se douter qu'un jour ou l'autre cette démission arriverait, en l'enrôlant, il a pris un risque évident, il va devoir en assumer les suites qui tombent à un mauvais moment, le gouvernement et le président étant pris dans un maelström particulièrement dense et fort long.
Nicolas Hulot n'aurait peut-être pas du répondre à la demande d'Emmanuel Macron, c'est un politique et forcément il décevrait obligatoirement l'écologiste.
Le ministre idéaliste et disons le tout net, un peu naïf, et déçu, il a considéré que l'écologie n'était pas la principale préoccupation du président et du Chef du gouvernement... « On s’évertue à entretenir un modèle économique responsable de tous ces désordres climatiques.… Nous faisons des petits pas, et la France en fait beaucoup plus que d’autres pays, mais est-ce que les petits pas suffisent… la réponse, elle est non. » à t'il indiqué lors de son interview à la radio.
C'est tout le problème de l'écologie, il y a urgence pour le climat de la planète mais, les lobbys de l'industrie, de l'économie etc, son là et se rappellent régulièrement aux bons souvenirs des gouvernants.
Repoussant les échéances pourtant importantes de la prise en compte des problèmes climatiques et d'environnement.
Par ailleurs il semble que diverses décisions concernant le lobby des chasseurs aient été déterminantes dans sa prise de décision de démissionner.
Et puis être ministre, ça n'est pas son truc...tout le monde le sait!
Cependant, tant que des écologistes ne seront pas capables d'être dans les rouages politiques officiels et qu'ils ne tiendront pas le coup malgré les couleuvres à avaler, rien de rapide ne peut changer dans la façon d'aborder les problématiques environnementales par les femmes et hommes politiques...
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