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Ségolène ROYAL autrefois liée au président de la République lui conseille de "donner du sens" et à "passer aux réformes de structure" dans le cadre du quinquennat pour lequel les français lui ont donné mandat.

Elle déclare dans un entretien au quotidien Le Monde que François Hollande a "dit la vérité aux Français" et qu'il doit maintenant "donner du sens à son action" et passer à "des réformes de structure" de concrétiser le "rêve" qu'il a promis lors de la dernière campagne présidentielle.
"Cette première phase de l'action gouvernementale est une opération-vérité réussie", déclare la présidente de région Poitou-Charentes, dans un entretien au journal Le Monde dans son édition web de samedi 20 octobre 2012.
Madame Royal pense que"le chef de l'État a pris la mesure de la crise, il a dit la vérité aux Français, il a mis fin aux opérations de diversion du gouvernement précédent, il a réparé les injustices les plus flagrantes et rétabli la sérénité républicaine"...
Maintenant, ajoute l'ex candidate du PS aux présidentielles, le président de la République doit engager une nouvelle phase, celle qui concerne les réformes de structure promises dans son programme. Le temps est venu de réformer le système financier, la fiscalité, le défi de l'écologie et se préoccuper de l'avenir de la jeunesse à laquelle le candidat a beaucoup promis. Le temps de l'opération-vérité étant révolu, il faut désormais donner un contenu au fameux "rêve français" en les y associant étroitement par une "démocratie citoyenne et participative". Il faut selon elle organiser un grand débat sur la fiscalité afin que l'impôt ne soit pas vécu comme une punition et une purge imposées à la Nation mais plutôt comme élément permettant d'assurer "la cohésion nationale". Il lui semble important d'expliquer le pourquoi du déficit du budget national à 3% du PIB.
images jpg Ségolène Royal (source Flickr)
Lire l'article du quotidien LE MONDE:
LE MONDE | 20.10.2012 à 11h33
Propos recueillis par David Revault d'Allonnes et Thomas Wieder
Cela faisait plusieurs semaines que Ségolène Royal avait accepté l'entretien. Mais plusieurs fois, elle avait reporté. "Trop tôt", disait-elle. "Je ne le sens pas", répétait-elle. Et puis, elle a rappelé pour dire qu'elle était "prête". Et qu'après la "diète médiatique" qu'elle s'était imposée depuis la rentrée, le temps était venu, pour elle, de "dire les choses".
image jpg illustrant l'article:Ségolène Royal, le mercredi 17 octobre, à Paris. | ROBERTO FRANKENBERG POUR "LE MONDE"
<<Le journal daté du 21 octobre
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