Un extrait:On se hasarde à poser la question qui, précisément, les taraude. Pourrait-elle concourir en 2012 contre le ou la candidate investi(e) par le PS ? " Je ne me laisserai pas marcher dessus, prévient-elle après un instant de réflexion. Si les primaires ne sont pas correctes, s'il y a de la triche, je reprendrai ma liberté. Il pourrait y avoir des recompositions… " D'ici là, comment compte-t-elle rebondir après les régionales ? Ségolène Royal sait botter en touche. " On verra bien. Les choses finiront par se cristalliser. " Et puis, elle lance, regardant de nouveau dans le lointain : " Il n'y a pas de politique sans événements fracassants. " Tremblez, ténors socialistes !
Dans Libé
L'ex-candidate socialiste, invitée ce soir de l'émission «Un jour, un destin», admet être «peut être lâchée par un certain nombre de dirigeants» mais se dit «mieux entourée maintenant que pendant la campagne présidentielle».
Ségolène Royal, le 3 octobre à Paris. (© AFP Bertrand Guay)
Dans le magazine "Un jour, un destin" qui sera diffusé ce soir, 20H35, sur France 2, la présidente de Poitou-Charentes, interrogée sur une éventuelle candidature assure : "Je ne sais pas. Je suis libre et sereine. J'évaluerai la situation à ce moment-là".
En avril 2008, elle avait pourtant affirmé qu'elle se préparait "bien évidemment" pour 2012.