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Une politique de réformes fondée sur la seule austérité n'est pas une solution. Le laxisme budgétaire est impossible. La France est donc sur le fil du rasoir : elle n'a pas d'autre choix que de poursuivre le redressement annoncé de ses finances publiqu...
Visiblement agacé par la question d'un journaliste sur le triple A, Sarkozy refuse de lui répondre.
A cent jours de la présidentielle, la tension monte. Et Nicolas Sarkozy semble avoir du mal à garder son calme, même face à des journalistes. A Madrid, le Chef de l'Etat n'a pas répondu à l'un d'eux qui l'interrogeait sur la perte du triple A, lui reprochant de ne pas avoir pris connaissance des dernières développements de l'actualité sur ce sujet.
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LE POINT:Un journaliste s'est amusé à écrire un article sur la perte du triple A sans utiliser un seul A. Lire la suite sur LePoint.fr
LE FIGARO:Standard and Poor's n'a pas attendu lundi matin pour s'expliquer. Vingt heures seulement après avoir allumé un incendie dans l'ensemble de la zone euro, en abaissant la note de 9 pays sur 16 dont quatre (Espagne, Italie, Chypre et Portugal) directement de deux crans, l'agence de notation a tenu une conférence téléphonique, samedi après-midi, pour motiver sa décision.
Au-delà des raisons propres à chaque pays, il ressort de façon globale que l'agence est clairement déçue par les résultats du sommet européen du 9 décembre qui devait mettre un terme à la crise de l'euro. «Les dirigeants européens n'ont pas réussi à trouver les solutions adaptées à l'ampleur de la crise qui touche la zone euro», résume Moritz Kraemer, le responsable de la notation des états souverains européens.
Plus important, et plus inquiétant, «les chefs d'Etat n'ont pas forcément établi le bon diagnostic sur les raisons profondes de cette crise». Ce qui, selon S&P, les empêche d'y apporter les bonnes réponses. «Tous les pays se concentrent essentiellement sur des remèdes budgétaires en réduisant leurs déficits excessifs, en particulier dans les pays périphériques, mais la crise de la zone euro s'explique surtout par un écart de compétitivité qui n'a cessé de se creuser entre certains pays européens depuis le lancement de la monnaie unique», estime Moritz Kraemer.
La perte du triple A a relancé le débat sur le rôle des agences de notation. Régulièrement critiquées, elles restent incontournables. Dictent-elles la politique économique des pays ?
Standard & Poor's abaisse d'un cran la note de la France, à AA+ avec perspective négative.
Le commissaire européen Michel Barnier, s'est étonné du moment choisi par Standard and Poor's pour dégrader plusieurs pays alors que la zone euro est en train de durcir ses règles budgétaires.
François Fillon a tenu une conférence de presse à Matignon suite à la dégradation du triple A français. Selon le Premier ministre, cette décision était "attendue" mais à "contre-temps". Olivier Mazerolle, éditorialiste à BFMTV, et Pascal de Lima, économiste, reviennent sur ces déclarations.
Depuis son nouveau QG de campagne, le candidat socialiste François Hollande a fustigé, ce samedi matin,la politique de Nicolas Sarkozy, responsable selon lui, de la dégradation de la note française par l'agence Standard and Poor's.
La France n'est pas la seule victime de Standard and Poor's. L'Italie, par exemple, voit sa note passer au triple B. Au total, l'agence a dégradé la note de 8 de nos partenaires européens. Seuls quatre pays bénéficient encore du triple A, dont l'Allemagne.
La perte du triple A ne devrait pas avoir de répercussions pour les Français dans l'immédiat. En revanche, d'importantes conséquences à plus long terme sont à prévoir.
Les conséquences de la perte du triple A sont encore difficiles à déterminer. Cette dégradation devrait toutefois affecter toute l'économie française et les banques plus particulièrement, donc les ménages à moyen terme.
L'Allemagne échappe à la dégradation de sa note financière contrairement à la France mais Berlin subira tout de même les répercussions de cet abaissement. Explications.
Aux Etats-Unis, la dégradation de la note souveraine de la France, le triple A est passé inaperçue. Les marchés financiers américains sont restés stables.
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