Voir le baromètre annuel Qualit'EnR-Ifop publié mercredi 29 janvier 2014, où l'on apprend que moins d'un quart (24%) des Français sont favorables à ce développement du gaz de schiste comme source d'énergie en France.
Commentaire de B.O.:12-02-2014. D'un autre côté, les français toujours logiques avec eux-mêmes, demandent la lutte contre le chômage et plus donc, plus d'emplois...si cette exploitation est garantie sans pollutions, il faudrait peut-ête, quand-même étudier la question. On ne peut pas rester à côté de la reprise mondiale de l'économie et faire comme si le gaz de schiste n'existait pas. Une étude sérieuse, des quantités dispos, des risques possibles, des emplois effectivement créés et du nouveau procédé mis en avant par Montebourg, s'impose! Les nons de principe sont un mauvais principe et il est temps d'apporter des réponses objectives non dogmatiques...BlogOuvert
DECISION AU NIVEAU NATIONAL FRANCE:
Les députés votent l’interdiction des gaz de schiste
L’Assemblée nationale a adopté, mercredi, un texte visant à « verdir » le code minier. Mais les associations environnementales le jugent insuffisant.
C’est un vote à portée symbolique. Presque un baroud d’honneur. L’Assemblée nationale a adopté, mercredi 25 janvier en début de soirée, une proposition de loi adaptant le code minier au droit de l’environnement. Mais ce texte, présenté par le groupe socialiste, écologiste et républicain, n’ira probablement pas au terme de son parcours législatif. Le Sénat ne l’a pour l’instant pas inscrit à son ordre de jour, et son examen a donc peu de chances d’être achevé avant la clôture de la session parlementaire.
Annoncée depuis cinq ans, la réforme du code minier – un épais corpus législatif remontant au droit napoléonien – aurait dû faire l’objet d’un projet de loi du gouvernement, en vue de son harmonisation avec la charte de l’environnement. Ne voyant rien venir, les députés ont eux-mêmes remis l’ouvrage sur le métier.
La MINISTRE NKM S'EXPLIQUE CHEZ BOURDIN à BFM TV, SUR LES GAZ (celui qui augmente et l'autre concernant cet article le gaz de schiste) SANS VRAIMENT CONVAINCRE, NI LE JOURNALISTE
QUI JOUE SON RÔLE COMME DAB, NI CEUX QUI CRAIGNENT QUE L'EXTRACTION SOIT DEJA ENTENDUE AVEC LES GROUPES PETROLIERS CONCERNES...
Ce sont les prémices de l'exploitation du gaz de schiste
mais les opposants sont déjà l'arme au pied.
Le gaz de schiste est un nouveau venu en matière d'énergie fossile, nouveau venu pour le quidam de base car, dans les ministères et dans les sociétés qui sont sur les rangs, on s'agitte déjà beaucoup...depuis au moins une année.
Il s'agit en fait de gaz prisonnier de l'argile qui a été comprimée lors des grands mouvements terrestres des périodes déterminées par des cycles de plissements (principalement, hercynien et alpins concernant la France).
Pour simplifier, disons qu'à la base, ces schistes étaient des marnes (argiles) comprimés par la suite; la lauze utilisée comme couverture dans certaines régions des Alpes, l'ardoise de la "communale"sont des schistes que l'on localise en grandes quantités dans le sud: Alpes, Pré-Alpes, Massif Central.
La flambée des prix du gaz naturel "en poches"a visiblement décidé les politiques et des sociétés comme Total à solliciter des permis de prospection auprès des pouvoirs publics français. Tout cela s'est évidemment déroulé dans la plus gande discrétion.
A ce jour des permis d'explorer ont été accordés en mars 2010 dans les départements de l'Ardèche, de l'Aveyron, de la Drôme, de l'Hérault, de la Lozère et du Vaucluse, tous des départements situés dans le Sud où l'on rencontre en grands nombres des sols schisteux favorables pour cette exploitation. D'autres demandes seraient à l'étude au ministère de l'Ecologie et la ministre aurait indiquée qu'il n'était pas question de de développer l'exploitation comme cela s'est fait aux Etts-Unis. Pas question" de suivre l'exemple américain où "des techniques dangereuses pour l'environnement" sont utilisées a t'elle déclarée..
L'Institut français du pétrole, indique que les réserves mondiales représenteraient plus de 4 fois fois les ressources de gaz conventionnel. En Amérique du Nord (USA et Canada), l'exploitation de ce gaz a été largement développée et souvent au détriment de l'environnement, d'ou le ministère qui tente de minimiser ce qui doit être entrepris dans l'hexagone.
Quel sont les problèmes en cas d'exploitation du-dit gaz de schiste?
Des risques réels de contamination des nappes phréatiques qui sont déjà bien mal en point, des besoins en eau énormes, une denrée de plus en plus rare, des pollutions visuelles aussi qui risquent de dégrader de nombreux sites car ces roches étant très imperméable, il faut remuer de grosses quantités de rochers pour extraire
le fameux gaz de schistes. Le problème lié au manque de transparence dans les procédures d'exploitation inquiète beaucoup aussi certains élus et les associations de protection de la nature (c'est le cas du président de la région Rhône-Alpes qui souhaite que tout soit mis à plat qui a fait déclarer à Jean-Jacques Queyranne lors d'une interview par une agence de presse "nous demandons l'annulation du décret de mars 2010".
L'écologiste anti-ogm, José Bové monte au créneau pour demander "le gel de l'exploration" et qui a proposé un regroupement des opposants à l'exploitation du gaz de schiste qui se réunira prochainement, le 26 février 2011 à Valence dans le département de la Drôme.
Dans la région de Montélimar où Total a obtenu un permis d'explorer, la société a précisé qu'aucun travail de terrassement ou de forage ne sera effectué avant fin 2011.
Dans le Parc du Lubéron où une demande d'exploration avait été sollicitée, le syndicat a présenté une motion demandant qu'il ne soit pas donné suite à la demande formulée par une société suédoise pas plus que d'autres qui pourraient l'être dans l'avenir.
Le ministre de l'Energie Monsieur Besson a estimé que, bien que une mission d'évaluation des risques soit mise sur pied et que durant cette étude les sondages seraient suspendus , la France n'avait pas pour autant décidé de fermer la porte à l'exploitation du gaz de schiste. Sauf s'il est établi que cela serait au détriment de l'environnement. Ce qui est quasi certain.
Par ailleurs on sait que lorsque des forages dans la roche sont réalisés à une trop forte pression, des désordres et peuvent se produire en surface comme cela fut le cas en Suisse dans la région de Bâle lors de forages géothermiques réalisés en grande profondeur...la terre a tremblée à plusieurs reprises dans la région bâloise mais également en France , dans le Sundgau Alsacien (Haut-Rhin, région de Saint-Louis) où les populations ont cru à un véritable tremblement de terre.
Avantages d'exploiter ce gaz?
Il est présent en grandes quantités dans l'hexagone mais pas seulement puisqu'on le trouve également chez nos voisins Allemands , dans le Sud du pays, en Bavière notamment. C'est une énergie made in France donc , qui peut limiter les approvisionnements venant d'autres pays tels l'Algérie, la Russie...mais s'il est établi que ce sera au détriment de l'environnement, il faudra y réfléchir à deux fois.Et tout laisse penser que l'environnement sera durablement affecté...
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Carte de localisation des permis d'explorer. Lauze en toiture et maçonnerie d'une maison Source: Wikipédia.
Permis accordés en France à :Schuepbach, GDF, Total et Devon ont obtenu en mars 2010 trois permis d’exploration les permis dénommés de Montélimar , de Nant et de Villeneuve de Berg d'une superficie globale de 9 672 km², situés dans les départements de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Hérault, du Gard, de la Lozère, et aussi du Vaucluse.
29 janv. 2011 ... 29/01/11 La fièvre du gaz de schiste a gagné la France, où trois vastes zones dans le sud sont désormais l'objet de prospection, ...Mots-clés : Energie, gaz, pétrole, environnement
Total, GDF Suez et Schuepbach Energy, ce sont les trois principales entreprises qui s’apprêtent à explorer le sous-sol d’une zone allant de Montélimar à Montpellier (soit près de 15 000 km2) et qui remonte jusqu’au Larzac. Sous nos pieds, espèrent elles, il y aurait du gaz. Des dizaines de milliards de mètres cube de gaz naturel. ...
Après les présidents de régions, les Parcs naturels régionaux ont marqué leur "ferme opposition" à l'exploitation du gaz de schiste, et ont demandé l'interdiction de l'exploration et de l'exploitation de cette source d'énergie sur leurs territoires.
La Fédération des Parcs naturels régionaux de France, dont le bureau s'est réuni mardi, a également demandé l'annulation des autorisations d'exploration délivrées par le ministère de l'Ecologie sur les périmètres des sept parcs concernés dans la moitié sud du pays, parmi lesquels ceux du Lubéron et du Vercors notamment....
article -13/04/09 -tremblement de terre:Si la terre tremblait en France,y est-on préparé? - carte 2006 des risques sismiques en France (MEDD) Le séisme qu'a connu l'Italie dans les…
Voir également l'article de RUE 89, signé Corinne Lepage:
Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 20/12/2010 | 18H57
En toute opacité, et après avoir autorisé de grandes banques dont Goldman Sachs à intervenir sur le marché du gaz, plus de 1% du territoire français a fait l'objet de permis de recherche à des fins d'exploitation de gaz non conventionnel.
Publié le 08/02/2011 08:13 | Mickaël Haton
Joly-Bové : en mission pour l'environnement
gaz de schiste
José Bové et Eva Joly sur le Larzac hier : « Une seule solution, l'abrogation des permis. »./Photo DDM
Malgré le lancement promis jeudi par la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet d'une mission d'étude sur l'exploitation du gaz de schiste en France, les députés européens d'Europe Ecologie José Bové et Eva Joly n'en démordent pas. Réunis vendredi sur le Larzac, ils se sont félicités de « ce 1er recul du gouvernement après 5 semaines de mobilisation » mais l'ont jugé insuffisant. Leur mot d'ordre ? « Une seule solution, l'abrogation. »
Le sous-sol de plusieurs régions du Québec recèle du gaz de schiste argileux, une forme de gaz naturel qu'on commence à peine à savoir exploiter. Plusieurs entreprises ont obtenu des permis d'exploration tout le long de la vallée du Saint-Laurent, un territoire où se concentrent, entre autres, la majorité des exploitations agricoles du Québec.