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12/12/2012 source: Le Figaro.fr

LE FIGARO. - L'accord que vous avez conclu avec le gouvernement français vous satisfait-il?
Lakshmi MITTAL. - Oui, c'est un accord juste. Parce qu'il respecte ce qui était notre préoccupation essentielle dans ce dossier: assurer un avenir pérenne et rentable à l'ensemble de notre activité et donc à la filière acier en France.
Nous ne nous sommes pas inscrits dans le court terme à l'occasion de cette négociation, mais bien dans le long terme. Et c'est dans l'intérêt de toutes les parties prenantes -nos 20.000 salariés, nos clients et nos actionnaires- qu'il fallait raisonner.
Nous avons donc pris plusieurs engagements inconditionnels. Le premier, c'est de trouver des solutions pour les 629 salariés concernés par la fermeture des hauts-fourneaux. Il n'y aura aucun licenciement, et nous devons maintenant travailler avec les syndicats pour que chacun trouve une solution. Ensuite, et c'est un engagement très important, nous avons programmé 180 millions d'euros d'investissements à Florange d'ici à cinq ans. Nous garantissons aussi le maintien de l'activité emballage pour au moins cinq ans et nous réaffirmons notre attachement à la filière froide de Florange, qui est et doit rester un pôle d'excellence dans notre dispositif industriel destiné à fournir à nos clients des produits de très haute valeur ajoutée à des coûts compétitifs.
Mots clés : Industrie, Sidérurgie, Nationalisation, Florange, Lakshmi Mittal, Arnaud Montebourg, François Hollande, ARCELORMITTAL
images haut de page "Florange" sources le Républicain Lorrain et Lakshmi Mittal source quotidien Le Courrier Picard et vue d'ArcelorMittal florange source Le Figaro
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Nos commentaires, pour débuter!
Monsieur Mittal critique la position d'A.Montebourg d'avoir laisser planer la menace d'une nationalisation.
Nationalisation, ce "gros-mot" ne lui plait pas, lui patron hyper-libéral...rappelons lui quand-même que, dans la patrie du libéralisme, les Etats-Unis, Obama à nationalisé une partie de l'industrie américaine de l'automobile (General Motors), considérant que dans ce domaine stratégique, celà devait être fait. Le ministre en charge du dossier pour le gouvernement français était légitime à se poser cette question et à aller au delà... L'avenir dira si le premier ministre a pris la bonne décision de faire confiance à Mr Mittal en désavouant le ministre Montebourg. Le problème, c'est que Mittal a déterminé que d'autre(s) site(s) doivent traiter la filière chaude, c'est l'avis de l'"Etat-Mittal".
Nous n'avons pas entendu Lakshmi Mittal à l'époque, critiquer ce qui a été fait aux USA, à moins que son intervention dans ce sens, nous ait échappé...pourtant, cette mesure se trouvait être dans un domaine qu'il connait bien l'acier. L'auto et l'acier nous semblent être liés.
N'en déplaise au dogmatique patron de Florange, le libéralisme tel qu'il l'envisage (c'est à dire l'intérêt du groupe mondial Mittal) peut-être dangereux pour un Etat si on laisse un chef d'entreprise - qui se trouve être en plus ressortissant indien- décider de ce qui est bon ou pas pour la République Française. Si les américains le font, on ne voit pas pour quelle raison ce ne serait pas faisable dans l'hexagone...sauf peut-être que les finances nationales ne le permettaient peut-être pas?
Il sera intéressant de voir si ce monsieur Mittal qui clame sa bonne foi danns cet interview respectera ses engagements dans les années à venir. Pas sûr que les syndicalistes et les salariés de ses entreprises soient convaincus par ses déclarations au quotidien Le Figaro.fr.
Affaire à suivre! En attendant, vous pouvez réagir à cet article, à nos commentaires....
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