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prochain...REUTERS:Le parlement de Belgique a prononcé jeudi sa dissolution, ouvrant la voie à des élections législatives le 13 juin, à deux semaines et demie du début de la présidence belge de l'Union européenne.
La Belgique prendra la présidence tournante de l'UE le 1er juillet mais il paraît peu concevable qu'un nouveau gouvernement soit formé d'ici cette date - il avait fallu neuf mois pour établir un cabinet de coalition après les élections de 2007.
[B.O.:Dans ce cas, Yves Leterme pourrait être appelé par le Roi pour gérer la présidence tournante, à moins que le mandat du pays actuellement à la présidence continue dans l'attente d'un nouveau gouvernement .]
Cette dissolution est la conséquence de l'éclatement de la coalition gouvernementale du Premier ministre Yves Leterme le 22 avril après le départ des libéraux flamands du parti Open VLD.
Le psychodrame autour de BHV laissera-t-il des traces ? Les partis nationalistes flamands cartonnent dans les sondages : après le scrutin, sera-t-il encore plus difficile de concilier les points de vue francophone et flamand ? Ces élections anticipées risquent d'être boycottées par bon nombre de citoyens : comment motiver les électeurs après un tel cirque politique ? Y a-t-il danger pour la démocratie ? La Belgique semble bien moribonde; le confédéralisme est-il la bonne solution pour sauver le pays ? La crise née de BHV fragilise en tous cas notre pays. La facture sera sans doute lourde : on parle de 35 millions d'euros au moins. Qui va en faire les frais ? Les citoyens dindons de la farce ?
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Un nouvel épisode du conflit linguistique entre francophones et néerlandophones vient encore une fois de plonger la Belgique dans une crise politique. Le 22 avril, la coalition gouvernementale menée par le premier ministre Yves Leterme s'est effondrée.
Le premier ministre, du Parti démocrate-chrétien et flamand (CD&V), a présenté sa démission au roi Albert II après que le parti flamand Open VLD, l'une des cinq formations représentées au sein du gouvernement, eut claqué la porte. Le 26 avril, le souverain a accepté cette démission.
Il n'existe pas de partis politiques nationaux belges. Les formations représentent plutôt des groupes linguistiques ou des communautés, ce qui force la formation de coalitions gouvernementales et rend difficile la formation d'un gouvernement stable.
Si des élections sont déclenchées, elles se dérouleront en juin, quelques semaines à peine avant que la Belgique prenne la présidence tournante de l'Union européenne.
Le scrutin surviendrait en outre à un moment où le soutien au mouvement indépendantiste flamand progresse dans l'opinion publique. Selon les sondages, les formations indépendantistes de Flandre séduisent présentement quelque 40 % des électeurs flamands.
Yves Leterme avait déjà offert sa démission en juillet 2008 sur fond de crise linguistique, mais le roi l'avait refusée. Ce dernier avait cependant accepté une démission subséquente, en décembre 2008, liée au scandale politico-financier du démantèlement de la banque Fortis. Il était revenu en poste en novembre 2009.
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L'éternelle étincelle qui met le feu aux poudres
C'est l'impasse dans les négociations entourant le dossier des droits linguistiques de la minorité francophone de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), dans la partie flamande du pays, qui a ravivé la crise. Loin d'être récent, le litige empoisonne la vie politique belge depuis la création de BHV, en 1963.
Bruxelles-Hal-Vilvorde est à la fois un arrondissement judiciaire et une circonscription électorale regroupant 19 communes de Bruxelles et 35 autres situées dans la province du Brabant flamand, en banlieue de la capitale.
"Démission du gouvernement Leterme" (4 vidéos en pied de page)
26 -04-2010
Le roi des Belges a finalement accepté la démission du gouvernement d'Yves Leterme, après une tentative infructueuse de relance des négociations entre les Flamands et wallons sur leur contentieux linguistique annoncé le Palais. LIBé:La Belgique s'est donnée quelques jours samedi pour tenter de régler un contentieux entre francophones et Flamands et éviter la convocation d'élections anticipées, qui aggraverait encore la crise politique
du pays à deux mois de sa présidence de l'Union européenne.
Le gouvernement d'Yves Leterme est démissionnaire depuis jeudi mais pas encore démissionné, car le roi, dont l'aval est indispensable, cherche à éviter le chaos en poussant les deux camps à
renouer les fils du dialogue.
Albert II a annoncé samedi avoir confié au ministre des Finances Didier Reynders une mission en ce sens.
Didier Reynders va devoir "s'assurer dans un très court délai de ce que les conditions sont remplies pour la reprise rapide des négociations" sur les problèmes institutionnels du pays, et en particulier celui des droits linguistiques des francophones da
ns la banlieue flamande de Bruxelles, selon un communiqué.
Le drapeau belge flotte sur l'esplanade du Cinquantenaire, à Bruxelles.
Face à la crise politique, le quotidien belge Le Soir se demande si la Belgique a "encore un sens". Les lecteurs belges du Monde.fr répondent à leur manière à la question.
Quand un couple ne s'entend plus, qu'il fait chambre à part, qu'il n'est plus solidaire financièrement et qu'il passe son temps à se chamailler, il est temps de faire ses comptes et de se dire au revoir. Ce qui se passe aujourd'hui est peut-être la dernière étape de ce processus de séparation, ou une des dernières. Une chose est certaine, chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du divorce.
Mon père est d'origine francophone, ma mère d'origine flamande, j'ai grandi à Bruxelles, au milieu de deux communautés. Aujourd'hui, je ne peux plus accepter les exigences flamandes sur les communes de la périphérie bruxelloise. Ce sont des dizaines de milliers de francophones qui y vivent. Parfois, ils représentent des majorités importantes, comme dans les communes de Linkebeek, Wemmel, Rhode-Saint-Genèse. Les francophones ne peuvent pas accepter que ces majorités soient livrées a un régime flamand extrémiste et intolérant. (...)
En Flandres, je me sens étranger"
<Le chef du parti des libéraux flamands qui a quitté jeudi la coalition gouvernementale belge, plongeant le pays dans une grave crise politique, a entrouvert la porte à un nouveau compromis tout en fixant un ultimatum à jeudi aux responsables francophones. (AFP Benoit Doppagne)
<10:11 AFP Crise en Belgique: les Flamands entrouvrent la porte à un compromis
RTL France
La Belgique en pleine crise!
* "Le Roi a reçu en audience en début d'après-midi (...) Yves Leterme Premier Ministre, qui a présenté la démission du gouvernement. Le Roi tient sa décision en suspens", souligne le texte. "Le Roi et le Premier Ministre ont souligné combien, dans les circonstances actuelles, une crise politique serait inopportune et porterait un grave préjudice d'une part au bien-être économique et social des citoyens et d'autre part au rôle de la Belgique sur le plan européen",
Vidéo de la rubrique : Actu Etranger
La Belgique s'est enfoncée jeudi dans la crise politique avec la démission de son gouvernement suite à un conflit entre francophones et Flamands sur les questions linguistiques. Et ce à deux mois de la présidence de l'UE que doit assumer le pays.
VIDEOS RTL BELGIQUE
VIDEO EXPLICATIONS de "BHV"
Voir ce blog et articles sur le problème linguistique :
mpf75.blogspot.com/
Lire un article de 2008 paru dans le Figaro; il semble bien, en tous-cas vu de l'hexagone que cette affaire linguistique ne permettra pas de maintenir l'unité de ce pays sauf pour une des communautés linguistiques, de se faire Hara-kiri":

L'histoire belge n'a pas encore trouvé sa fin. Mais à moins d'un rebondissement inattendu, elle est annoncée. Elle risque d'être lente et pas franchement drôle. Les tensions entre Flamands et Wallons sont de plus en plus âpres. Les crises, sans solution immédiate, se succèdent. La prochaine est déjà programmée. Le premier ministre, Yves Leterme, est sommé par sa coalition flamande de présenter une réforme institutionnelle renforçant les pouvoirs de la région néerlandophone avant le 15 juillet. Il a peu de chances de surmonter l'obstacle.
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Autre article de site blog: prg Colmar
