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BELGA
Mis en ligne le 16/02/2010
Le conducteur de l'un des deux trains a survécu à la collision de lundi à Hal (Buizingen), dans la banlieue de Bruxelles, mais il est grièvement blessé, a annoncé mardi la SNCB (Société nationale des chemins de fer belges). Le dernier bilan de la catastrophe est de 18 morts et 171 blessés, dont certaines se trouvent dans un état grave, selon les autorités belges.
Le trafic ferroviaire demeurait très perturbé mardi, d'autant plus qu'un mouvement de grève spontané des cheminots paralysait le réseau dans le sud du pays. Les liaisons Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles étaient suspendues pour la deuxième journée consécutive, tandis que quelques trains Thalys ont pu circuler entre Bruxelles et Paris mardi.
Les secours continuaient de rechercher les victimes dans les carcasses enchevêtrées des wagons des deux trains de banlieue, derrière les rubans de la police bouclant les lieux de l'accident, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bruxelles.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de ce qui est la pire catastrophe ferroviaire qu'ait connue la Belgique depuis celle de 1954 dans laquelle 20 supporters de football allemands avaient péri. La police attend de pouvoir interroger le conducteur rescapé.
Le Syndicat indépendant pour Cheminots (SIC) a dénoncé, à la suite de la catastrophe survenue à Hal, la pression exercée sur le personnel occupant des postes de sécurité. Le SIC envisage ...
image jpg source AFP/Virginie Lefour
Le roi Albert et le Premier ministre Yves Leterme sur les lieux de la collision entre deux trains le 15 février 2010 à Hal en Belgique
AFP/Virginie Lefour
Le roi Albert et le Premier ministre Yves Leterme sur les lieux de la collision entre deux trains le 15 février 2010 à Hal en Belgique
Catastrophe à Hal, dernier bilan de la journée de lundi et premières hypothèses sur les causes de cette catastrophe nationale pour la Belgique
BELGA
mise à jour du 16/02/2010
Selon lui, tous les trains seront équipés d'un système de freinage automatique pour 2013. Marc Descheemaecker a indiqué sur le plateau du journal de RTL-TVI qu'il était "trop tôt pour confirmer une hypothèse", même s'il a admis que l'hypothèse émise par le gouverneur du Brabant flamand, Lodewijk De Witte, selon laquelle un des deux conducteurs n'aurait pas respecté un feu rouge "n'était pas invraisemblable. Il faudra mener l'enquête de manière neutre".
L'administrateur a également confirmé qu'un des deux conducteurs de trains était décédé dans l'accident. Selon Marc Descheemaecker, un des deux trains était équipé du système de freinage automatique.
"En 2013, 100% des trains seront équipés du système", a-t-il précisé. "En 2005, nous avons opté pour notre propre système et décidé d'équiper tous les trains, mais cela ne peut se faire en une fois".
Ln train de la ligne Quiévrain-Liège, qui se dirigeait vers la gare de Buizingen (Hal) avec un retard de dix minutes, a été heurté dans le flanc lundi à 8h28 par le train omnibus Louvain-Braine-Le-Comte, ont expliqué lundi en conférence de presse le gouverneur du Brabant flamand Lodewijk De Witte, la ministre de l'Intérieur Annemie Turtelboom et le bourgmestre de Hal Dirk Pieters. Le train entre Liège et Quiévrain comptait douze voitures, tandis que le train omnibus entre Louvain et Braine-Le-Comte en comptait six (source: Libre Belgique).
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Source:BELGA
Mis en ligne le 15/02/2010
Il s'agit du train qui venait de Louvain et se dirigeait vers Braine-Le-Comte, a déclaré le gouverneur du Brabant flamand, Lodewijk De Witte lundi au cours d'une conférence de presse. L'autre train -sur la ligne Quiévrain-Liège- a, selon les informations du gouverneur, bien respecté le signal. Le train s'était arrêté comme prévu à Buizingen mais avec un retard de 10 minutes. Il a ensuite été percuté à un croisement par le train qui venait de Louvain et qui a projeté plusieurs wagons sur le flan.
Les Eurostar entre Bruxelles et Londres supprimés
"Tous nos trains entre Bruxelles et Londres sont supprimés pour la journée de lundi, à cause de l'accident de train qui s'est produit lundi matin à Hal", a indiqué le porte-parole d'Eurostar, Bram Smets. "Les passagers peuvent reporter leur voyage ou se faire rembourser leur ticket", a expliqué Bram Smets, qui a également indiqué qu'il ne savait pas encore si les Eurostar entre Bruxelles et Londres pourraient à nouveau circuler mardi.
Le trafic international entre Bruxelles et Paris est également fortement perturbé ce lundi matin.
Le point de RTBF à 13h
Le bilan serait réévaluée à 28 morts et peut-être 150 blessés, mais rien n'est encore officiel pour l'instant. Seuls 10 morts sont confirmés.
Les circonstances de la catastrophe restent également incertaines même si on évoque un feu brûlé par le conducteur de train en provenance de Leuven. La collision aurait été frontale mais les informations sont très contradictoires.
Selon le patron de la SNCB, il y a avait trois trains sur les voies au moment où a eu lieu la collision. Deux d'entre eux sont entrés en collision frontale (le train Quiévrain-Liège et Leuven- Braine Lecomte), le troisième qui se trouvait sur une voie parralèlle a pu freiner à temps. Lire tout l'article
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Plusieurs personnes sont restées coincées dans les wagons. [Keystone] | image jpg accident ferroviaire par Twitter |
Selon Infrabel, cet accident s'est produit entre deux, "voire trois trains de voyageurs un peu avant 8 heures 30 à hauteur de Huizingen-Hal". Un des trains impliqués était celui qui faisait la liaison Quiévrain-Liège Guillemins. L'autre faisait la liaison Leuven-Braine-le-Comte. Les services de secours sont sur place. La police locale confirme qu'il y a plusieurs blessés graves. La cause de l'accident n'est pas connue.
Un passager, qui était dans le train Mons-Liège, témoigne: "Il y a eu une collision, c'était brutal. L'instant d'après, tout le monde était renversé. Les deux wagons qui étaient devant nous étaient renversés. C'était brutal. Il y avait des gens choqués. Il n'y a pas de mots pour décrire ça. (...) On ne pouvait pas prévoir, le train n'a pas freiné. On a attendu, les portes étaient bloquées. On a dû attendre plus ou moins un quart d'heure car apparement, il y a avait une rupture de catenaire. On a dû descendre du train. Et tout le monde a été escorté vers une taverne à Huizingen. J'ai vu des blessés. Mais les deux wagons devant nous..."