
Ce dossier du journal LE MONDE est très actuel, il concerne les locations ou ventes de terrains à des pays qui ne possèdent pas de terres arables. La Chine, leKoweit, l'Arabie Saoudite, d'autres encore font partie de ces pays mais, des investisseurs: fonds de pentions, groupes alimentaires internationaux sont aussi sur les rangs.
On imagine les problèmes que celà peut poser dans certains pays ou la population ne mange pas à sa faim.
Voici le premier de ces intéressants dossiers du quotidien, 4 autres sont à venir.
Sécurité alimentaire (1/5)

Article 1/5:Cet article est le premier d'une série sur la ruée vers les terres arables, qui a amené Le Monde à enquêter au Mali, aux Maldives, en Arabie saoudite et au Kazakhstan.
Pas un jour sans que de nouveaux hectares ne soient cédés. Les petites annonces de terres agricoles à vendre passent maintenant dans la presse financière internationale. Et les clients ne manquent pas. "Fin 2008, constate Jean-Yves Carfantan, auteur du Choc alimentaire mondial, ce qui nous attend demain (Albin Michel, 2009), cinq pays se distinguaient par l'importance de leurs acquisitions de terres arables à l'étranger : la Chine, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, le Japon et l'Arabie saoudite. Ensemble, ils disposent aujourd'hui de plus de 7,6 millions d'hectares à cultiver hors territoire national, soit l'équivalent de 5,6 fois la surface agricole utile de la Belgique." Le phénomène d'accaparement des terres n'est certes pas nouveau, remontant aux premières colonisations. Mais, de l'avis de nombreux observateurs, économistes et ONG, il s'accélère.
images jpg Terres agricoles au Québec et à droite à Madagascar