Même si la France n'est plus à la présidence de l'Europe, on sent bien que Nicolas Sarkozy, qui en a été le Chef d'Orchestre accompli pendant les six derniers mois de 2008, a décidé de continuer à faire entendre sa petite musique européenne. Un bon moyen de faire un pied de nez aux mauvaises opinions majoritaires actuellement en France, le concernant. Il pourra donner toute sa mesure dimanche prochain lors de la réunion des 27, sur laquelle il compte bien continuer d'influer...comme lors du dernier semestre de 2008 afin de réveiller la Commission Européenne dont il pense à raison qu'elle faire preuve "d'immobilisme bureaucratique"... Et si finalement Nicolas Sarkozy n'était pas partant en 2012 pour briguer la présidence européenne?
Extrait d'un article du FIGARO daté du 27/02/09: "Le satisfecit espéré de Bruxelles concernant les mesures d'aide à l'automobile décidées par Paris ne devrait toutefois pas détourner Nicolas Sarkozy de sa revendication d'un plan européen pour ce secteur. Il a clairement affiché la couleur, jeudi, lors de son déplacement dans l'Ain, en plaidant pour un «plan global de soutien». Hier encore, à l'Élysée, on souhaitait «une aide aussi globale que possible». «L'automobile intéresse toute l'Europe, il y a des usines partout et des acheteurs partout», ajoutait-on en estimant que «le plan français est conforme aux règles du marché intérieur»".