C'est un BLOG OUVERT sur l'actualité tous azimuts et sur la société sans a priori. Attentif à l'environnement et au développement durable.
Par jibéplus

FILM DIFFUSE LE DIMANCHE 24 MAI 2020 à 20H55 SUR ARTE
Sorti en 1970, durée 89 minutes
Résumé long par Wikipédia:

L'architecte, Pierre (Michel Piccoli), âgé d'une quarantaine d'années, est victime d'un grave accident de la route, au volant d'une Alfa Romeo Giulietta Sprint.
Éjecté du véhicule qui prend feu, mortellement blessé et dans le coma, au bord de la route, il se remémore son passé récent, notamment les deux femmes qui

comptent dans sa vie : son épouse Catherine (Lea Massari) dont il est séparé et avec qui il a eu un fils (Bertrand), et Hélène (Romy Schneider), avec qui sa relation amoureuse est à un tournant.

Il revoit sa vie en accéléré et réalise alors l'importance de ces multiples petites choses de l'existence, « les choses de la vie », ces joies et ces peines qui constituent le bonheur de toute une vie.
L'état de Pierre constitue la trame du film : sans aucune conscience de la mort qu'il est en train

de rencontrer, et naïvement obsédé par sa « fatigue », son monologue intérieur tourne sans cesse autour de la nécessité de ne surtout pas laisser traîner une lettre qui donnerait un sens tout autre à son rapport aux autres.
Cette lettre ne parvient finalement pas à sa destinataire : elle est déchirée, ce qui accomplit le vœu ultime de Pierre.

FILM SERA SUIVI D'UN MAG-ENQUETE-HOMMAGE:

"L'extravagant monsieur PICCOLI"
Sorti en 2016, durée
Résumé long par ARTE:

Michel Piccoli est décédé le 12 mai 2020. Il a tourné sous la direction des plus grands cinéastes : Godard, Demy, Cavalier, Hitchcock...
S'appuyant notamment sur ses collaborations avec trois d'entre eux (Claude Sautet, Luis Buñuel et Marco Ferreri), Yves Jeuland retrace son éblouissante carrière.
Portrait captivant d'un comédien hors norme.
En soixante-dix ans de métier, il a brûlé les planches et tourné dans quelque deux cents films, écrivant en parallèle des scénarios,

produisant et réalisant même trois longs métrages.
Formé au théâtre, où il débute en 1945, Michel Piccoli a déjà la quarantaine quand il émerge au cinéma.
Repéré au début des années 1960 dans Le doulos de Melville, il entre enfin en pleine lumière avec Le mépris de Godard.
Enchaînant les rôles, le comédien va tourner un demi-siècle durant sous la direction des plus grands réalisateurs : Costa-Gavras, Demy,
Cavalier, Hitchcock…
S'appuyant notamment sur ses collaborations avec trois d'entre eux – Claude Sautet, qui, des Choses de la vie à Mado, l'a dirigé à cinq reprises, Luis Buñuel et Marco Ferreri avec qui il a tourné sept films – Yves Jeuland brosse le portrait d'un acteur populaire, toujours prêt à prendre des risques dans des projets

audacieux et maintes fois récompensé : prix d'interprétation à Cannes en 1980 pour Le saut dans le vide de Marco Bellocchio, césarisé à cinq reprises et obtenant un Molière deux années de suite pour Le roi Lear.
Qu'aimerait-il que l'on retienne de lui ?
"'Michel Piccoli a aimé son métier, il l'a servi de son mieux', ce serait

pas mal et je crois que c'est vrai", ose-t-il au crépuscule d'une vie entière passée à jouer.
Construit avec de nombreux extraits de films et d'interviews données par l'intéressé tout au long de sa carrière, l'émouvant portrait que lui consacre Yves Jeuland (Les gens du monde, Il est minuit Paris s'éveille) fait revivre tout un pan du cinéma français que cet acteur a marqué de son extravagant talent.
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog