Elections Européennes: Influence Russie & USA, fantasme ou réalité?

Européennes, quelle influence de la Russie, et des Etats-Unis ?

Poutine et Trump ont un objectif identique, minimiser l'importance et l'influence de la Communauté Européenne, de l'Europe politique.

Le premier parce qu'il estime que c'est à lui que revient le rôle de diriger l'Europe ou au moins de l'orienter, quant à Trump il ne veut pas d'une Europe forte et unie, un concurrent possible à terme pour les Etats-Unis, politiquement et économiquement.

L'activisme actuel des extrêmes droites Européennes est le

résultat d'une tentative de noyautage de ces mouvements par Poutine qui veut pourrir la vie des dirigeants européens et qui fait tout pour que ceux-ci obtiennent des financements pour leurs campagnes.

Cela fait déjà longtemps que l'ex-agent des services secrets soviétiques a pris les choses en mains, quant à Trump il a utilisé le Brexit pour pousser le Royaume Uni à quitter l'orbite de Bruxelles.

La venue de Steve Bannon, l'exécuteur des basses oeuvres de Trump n'est certainement pas un hasard, même si Marine Lepen laisse entendre qu'il n'est là que pour ses affaires... mon oeil!

Il drague aussi les mouvements nationalistes...

Steve Bannon a annoncé la fondation de The Movement, formation destinée à unifier les opposants souverainistes et nationalistes à l’Union Européenne.

Bref, les deux présidents russe et américain ont des intérêts

convergents qui les poussent à agir contre l'unité des pays européens.

Reste à savoir si ce travail de sape leur permettra de déstabiliser l'Union Européenne qui est dans une phase délicate, il est vrai.

jibé adm.de Blogouvert

Image ci-dessus tous les dirigeants Européens réunis en Roumanie, à Sibiu...le 9 mai 2019

Lire aussi:

La Russie menace-t-elle vraiment l'Europe? | ICI Radio-Canada.ca<

L'affaire Benalla gonflée sur Twitter par "la communauté russophile" ?<

Fantasme ou réalité ? Question!

Selon une enquête de l'ONG européenne EU Disinfo Lab, l'affaire Benalla a été amplifiée sur Twitter notamment par des "comptes russophiles". 2 600 comptes "suractifs" auraient tweeté près de 44 % du contenu sur le sujet, avance l'association. Sans jamais préciser s'il s'agit de bots et de compte créés pour l'occasion, l'enquête présente plusieurs limites.