"Vers l'Élysée": une affaire Benalla et Cie qui se rapproche des jardins

Pas terminée, l'affaire Benalla et ses développements "dans les jardins du château" où une pierre vient d'être jetée par des parlementaires qui se sont sentis menacés par la ferveur réformatrice à outrance d'un certain Emmanuel Macron. D'ordinaire, l'assemblée des sages "le Sénat" était plutôt absent ou un peu éteint...

Mais voilà une réforme considérée comme dangereuses par les sénateurs, les visant directement leur a fait prendre des initiatives auxquelles on était plus habitués.

Ils ont senti le vent du boulet et, ont décidé de réagir avec vigueur et justesse.

Après avoir créé une commission parlementaire dans le but d'en savoir plus sur le fonctionnement de la cellule Élyséenne, ils ont interviewé plusieurs membres de la dite cellule et en ont déduits que 5 personnes amenées à s'expliquer avaient fait de faux témoignages pour d'obscures raisons.

Certaines mauvaises langues ont considérées que l'on faisait barrage à la curiosité des sages pour protéger le locataire du "Château", l'actuel président...ah, ces mauvaises langues!

Le Sénat après avoir réuni ses instances a décidé de transmettre à la Justice le résultats de ses enquêtes en faisant état de faux témoignages et de contradictions.

Dans la majorité à l'Assemblée Nationale, dans le groupe LREM, de fait, des députés dont leur responsable, Monsieur Stanislas Guerini, ont considéré qu'il y avait là "un procès politique" du Sénat "contre l'Élysée".

Pour ce Monsieur, les sénateurs "cherchent évidemment à servir leur intention cachée : attaquer le président de la République". 

L'Agence France Presse à interrogée, l'Élysée sur cette affaire mais au Château, on n'a pas souhaité réagir à chaud...

Les gilets et leurs actions avaient monopolisé les médias durant plusieurs mois et, certaines personnes avaient cru innocemment que l'affaire Benalla et compagnie allait passer à la trappe.

Pas de chance, la revoilà avec désormais une implication judiciaire et un senior Benalla qui a, c'est le moins que l'on puisse dire, une série de casseroles et d'odeurs de souffre qui l'ont déjà conduit en prison alors que d'autres affaires pour port d'armes illégal lors de la campagne présidentielle de Mr Macron et pour des violences lors de la manif du 1er mai 2018, qui sont sur le point d'être jugées...à commencer par cette décision sénatoriale.

S'ajoutent au cas Benalla et à celui de son comparse Crase, les noms de M.M. Alexis Kohler (secrétaire général de l'Élysée), Patrick Strzoda (directeur de cabinet) et Lionel Lavergne (responsable du Groupe de Sécurité du Président de la République)...suspectés à tord ou à raison de "faux témoignages".

Voila où conduit le mépris d'un homme se considérant tout

puissant et qui a arrosé pas mal de monde en France mais aussi en Europe...des ennemis qui ne s'arrêtent pas aux frontières d'avant Schengen.

On pourra dire qu'il s'agit en la matière de la réponse du berger à la bergère...vers l'Élysée et une pierre dans ses jardins.

Dans cette enquête du sénat, un homme a tenu bon, le sénateur Philippe Bas, pugnace mais dit-on flegmatique...

Il va falloir encore s'attendre à des coups tordus dans les prochains temps et à ce sujet des sénateurs non membres de LREM déclarent avoir été l'objet de chantages de la part de personnalité macronistes, sans que des noms aient été cités.

Jibé Adm.Blogouvert

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Alerte FRANCE info

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