
Le maire socialiste de la ville du MANS, Stéphane Le Foll, semble être influencé par la rhétorique du ministre Castaner, s'agissant d'un désordre finalement limité dans sa commune, comme il y en a un peu partout ces derniers temps, en France.
Il est vrai que Mr Castaner dit en permanence « nous avons eu affaire à la volonté de tuer », ce qui est totalement faux s'agissant des gilets jaunes mais pas des casseurs qu'on laisserait agir pour discréditer le mouvement des gilets jaunes, les vrais.
Cet élu socialiste lui, parle de "situation insurrectionnelle inacceptable" dans sa bonne ville des 24 heures du Mans...ça n'est pas nouveau car, il a du renoncer à la soirée de voeux du maire, derniers.
Le maire Le Foll a bien des problèmes pour s'imposer dans sa propre cité.
Il doit avoir un problème relationnel puisqu'il y a peu de temps, il a quitté le comité directeur de son parti en opposition avec les autres membres.
Il devrait laisser tomber ses mandats il a certainement atteint ses limites, vous savez le fameux "principe de Peter".
Il faut décrocher, c'est l'heure de la retraite, Monsieur Le Foll.
En effet cette fois, lundi matin du 25 mars 2019, une centaine de forains ce sont rassemblés dans cette ville pour protester contre l'annulation par le pouvoir communal de la traditionnelle Fête des Rameaux délocalisée hors du centre-ville, vers l'extérieur, donc.
Il y aurait eu des échauffourées entre les dits forains et les forces de l'ordre, ces dernières ayant utilisées des tirs de gaz lacrymogènes.
De là à parler d'insurrection il y a quand même un monde, que dit-il alors, de ce qui se passe à Paris et sur les Champs Elysées...des folles équipées des gilets jaunes.
Sauf que depuis l'après-midi de lundi 25 mars 19, la situation s'est tendue entre les manifestants et les forces de l'ordre, des gardes mobiles.
Le préfet indique qu'il ne cédera pas devant les dernières tensions, des véhicules de gendarmerie ayant été incendiées. Pour le coup on se retrouve dans la même situation que celles relatives aux manifestations des gilets jaunes.
La violence des commentaires, la volonté de dramatiser est souvent un accélérateur puissant qui agit sur l'ambiance générale et qui booste ces violences.
Quant on ne laisse pas les casseurs agir impunément...