"Soit ça se passe bien samedi (le 8/12) et il faudra changer le gouvernement et le Premier ministre en février avant les européennes.
Soit ça se passe mal samedi et il faudra le changer avant Noël."
Il y a encore trois semaines, cette phrase d'un haut responsable de la majorité présidentielle confiée cette semaine à France Inter aurait pu paraître saugrenue.

Sur le front depuis le début de la crise, le Premier ministre apparaît de plus en plus en difficulté. Récit des trois semaines qui ont fragilisé la position du chef du gouvernement.
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Le dégagisme serait une suite idéale pour apaiser la France...

Oui mais les manifestations de ce samedi 8 décembre se sont plutôt mal passées, beaucoup de violences, des incidents à Paris et dans les grandes villes de l'hexagone.
Du coup, pour se protéger, le président Macron pourrait décider de limoger Edouard Philippe, à moins que l'on souhaite qu'il présente sa démission.

Le résultat sera le même en finalité...Il suffirait alors qu'un autre premier ministre soit nommé.
A notre avis tout cela fera gagner du temps au locataire de l'Elysée mais, l'issue fatale sera seulement repoussée mais le président de la République, Emmanuel Macron va avoir un autre problème, c'est qu'il a cristallisé, sur sa personne tout le mécontentement des Français et plus même, il ne lui font pas ou plus confiance.

Les résultats annoncés pour les élections Européennes seront inévitablement un autre camouflet pour le président de la République.
Désormais fleurissent partout des "Macron démission", leitmotiv très en vogue ces derniers jours et de plus en plus nombreux, sont les membres des gilets jaunes ou des citoyens Français ayant parfoif voté Macron, veulent la peau politique du président, ...et qu'il dégage!

Tôt ou tard, il devra partir car, cet mauvaise cote au yeux de français le poursuivra jusqu'à la fin et le cantonnera dans son Palais qu'il est en train de rénover à grands frais (plus de 500 000 euros dit-on) avec le concours de sa moitié.
image jpg haut de page vue sur France info, un peu directe et sans ménagement
Le caractère horizontal de ce mouvement complique l'identification des

revendications et concepts défendus. Nous avons recueilli plus d'une centaine de slogans observés depuis le 17 novembre sur les gilets, murs et banderoles, afin d'en tirer quelques enseignements.
Cerner les discours et les mots d'ordre, voilà l'une des difficultés observées vis-à-vis du mouvement des «gilets jaunes» qui sort des cadres et discours traditionnels. Le déclencheur du prix du gasoil s'est effacé de longue date derrière des problématiques plus larges. Or, l'un des miroirs des motivations d'un mouvement réside souvent dans les slogans qu'il arbore. À l'occasion d'un quatrième samedi de mobilisation, nous avons choisi de recenser une partie de ces mots d'ordre pour les analyser.

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