25 décembre 09 VIDEO BFM TV
23 décembre 09 SUITES...mais pas fin
Après Copenhague, l'UE cherche un nouveau moyen de sauver le climat
| |
| Photo : Dreamstime |
Déçue par les résultats "désastreux" de la conférence de Copenhague, l'Europe cherche à rebondir sur le climat. Certains pays relancent l'idée d'une taxe carbone aux frontières face aux pays qui font obstacle à des objectifs contraignants sur le climat.
"Copenhague est un premier pas et l'UE va continuer à chercher un accord juridiquement contraignant", a précisé le ministre suédois de l'Environnement, Andreas Caldans, dans une déclaration au nom de la présidence suédoise de l'UE.
Le ministre suédois accueillait à Bruxelles ses homologues de l'UE pour une réunion ministérielle de bilan de la conférence. Il a parlé avant la rencontre d'un "grand échec" à Copenhague. "Nous devons en tirer des leçons", a-t-il ajouté.
"L'Europe n'a jamais perdu de vue son objectif, jamais. Elle ne s'est jamais divisée et n'a jamais adopté des prises de position différentes", a-t-il toutefois souligné, en attribuant l'échec de Copenhague à la "mauvaise volonté" des Etats-Unis et de la Chine.
"Si certains pays parmi les plus grands émetteurs au monde continuent de faire obstacle à l'adoption d'objectifs contraignants de réduction des émissions, l'Union européenne doit envisager, comme le permet le rapport de l'OMC du 26 juin, une taxe carbone sur les produits importés de ces pays qui font une concurrence déloyale à nos entreprises", a affirmé le ministre belge en charge du climat, Paul Magnette, cité par le quotidien "Le Soir".
Mais l'idée de la "taxe carbone" ne fait pas l'unanimité au sein de l'UE. "Cette mesure (la taxe aux frontières) doit être l'ultime option", a notamment souligné la secrétaire d'Etat espagnole Teresa Ribera.
(ats / 22 décembre 2009 20:40)
REUTERS
par Yann Le Guernigou
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a assuré mardi les organisations françaises de défense de l'environnement de sa volonté de se battre pour parvenir en 2010 à des résultats tangibles dans la lutte contre le réchauffement climatique après le sommet de Copenhague.
Selon des représentants de ces organisations, le chef de l'Etat a fait état d'un agenda international ambitieux pour obtenir d'ici à la fin de l'année prochaine, et une nouvelle conférence prévue à Mexico, un traité international fixant à chaque pays des engagements contraignants en la matière.
21 décembre 2009
Flopée de critiques après le fiasco de Copenhague En France, les adversaires de Nicolas Sarkozy lui reprochent d'avoir joué solo au sommet sur le climat. A l'étranger, on fustige davantage l'obstruction de la Chine et des États-Unis.
30 réactions
(REUTERS/Ints Kalnins)
Déception générale ce lundi, trois jours après la fin du sommet de Copenhague sur le climat. Interrogée sur France 2, Ségolène Royal a confié sa «cruelle déception» et a estimé que le mince accord trouvé était la preuve de l'«inertie des chefs d'Etat», qui «n'ont pas été à la hauteur du défi». S'en prenant directement à Nicolas Sarkozy, elle a estimé qu'il avait «perdu beaucoup de crédit sur la scène internationale» en jouant «trop personnel». Jean-Marie Le Pen a également attaqué Nicolas Sarkozy, le qualifiant d'«apprenti sorcier», faisant «toujours semblant d'être l'organisateur de grandes manifestations».
20 décembre 2009
LE FIGARO
L'échec de Copenhague est-il un mauvais moment à passer ou bien la foire d'empoigne est-elle le signe de l'impossibilité d'une gouvernance mondiale ?
Les optimistes diront qu'il était trop tôt pour arriver un accord. Barack Obama n'avait pas de mandat pour négocier. Tant que le Congrès n'a pas adopté de loi sur le réchauffement climatique, il ne peut prendre d'engagement international. Pékin aurait pu faire une concession qui l'aurait aidé vis-à-vis du Sénat. Mais la Chine défend ses propres intérêts et Obama n'avait apparement pas grand chose à lui offrir. Une avancée sera-t-elle possible en 2010 ? ou plus tard ? La question est ouverte.
Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a jugé samedi que l' «échec brutal» de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique résultait de «l'égoïsme des Etats». «Copenhague apparaît d'ores et déjà comme un échec brutal et immédiat, aux conséquences durables. L'égoïsme des États a dominé cette conférence qui aurait dû être un moment de rassemblement. Avec de tristes affrontements entre pays développés et pays à forte croissance, le tout au détriment des pays les plus pauvres», a écrit dans un communiqué le sénateur du Tarn-et-Garonne et ancien ministre.
19 décembre 2009
Le projet d'accord obtenu à l'arraché est jugé inacceptable par certains pays. "Un recul par rapport à Kyoto"
Mise à jour du 18 déc 09
Copenhague : négociations dans l'impasse, Medvedev quitte le sommet
Ambiance tendue au Bella Center de Copenhague, vendredi soir © Photo by Mousse/ABACAPRESS.COM
Magazine LE POINT:Coup de tonnerre à Copenhague. Le président russe Dmitri Medvedev a quitté le sommet mondial sur le climat vendredi soir, abandonnant des négociations dans l'impasse à son conseiller climat. "Ce dernier a tous les pouvoirs nécessaires", s'est empressée de déclarer son porte-parole. Reste que cette décision témoigne de l'extrême tension qui régnait dans la capitale danoise vendredi soir. Alors que l'heure prévue pour la clôture officielle du sommet a déjà été dépassée, les chefs d'État de la planète tentaient toujours désespérément de conclure les négociations sur le réchauffement climatique.La seule lueur d'espoir, vendredi soir, consistait en une deuxième rencontre entre le président américain
Barack Obama et le Premier ministre chinois Wen Jiabao sur les sujets qui opposent toujours les deux premières puissances mondiales après douze jours de travaux : les garanties de vérification des engagements, le financement de la lutte contre le réchauffement et le niveau des émissions. Mais selon le président français
Nicolas Sarkozy, les négociations sont "dures". "On ne veut pas d'un accord médiocre", a-t-il déclaré.
lire la suite de l'article sur Lepoint.fr Conférence de Copenhague: un projet de déclaration politique prêt vendredi matin
CLIMAT - Mais pour que tout le monde le signe, ce n'est pas gagné...
lire la suite Mise à jour du 17 décembre 09
Il reste moins de 48 h pour sauver un accord mondial contre le réchauffement de la planète. Et ce n'est pas gagné
FRANCE 3
La conférence climat de Copenhague court "à la catastrophe", a prévenu jeudi le président français dans un discours
Copenhague au fil du jour
Journée décisive aujourd'hui à Copenhague: le sommet s'achève demain, et les négociations sont dans l'impasse... Le résumé des principaux faits et déclarations, réactualisé au fil de la journée.
116 réactions
Libération.fr
Copenhague sous la neige, ce jeudi 17 décembre. (REUTERS)
16h50. «L'échec de Copenhague serait catastrophique pour chacun d'entre nous. L'échec nous est interdit», a lancé Nicolas Sarkozy en direct de Copenhague.
«On n'est pas ici pour un colloque sur un changement climatique mais pour prendre des décisions (...) Qui osera dire que l'Afrique n'a pas besoin d'argent. Je le dis aux Africains. Ne vous laissez pas voler cet accord». Retrouvez les principales déclarations du chef de l'Etat sur
notre compte Twitter. Copenhague au fil du jour
Journée décisive aujourd'hui à Copenhague: le sommet s'achève demain, et les négociations sont dans l'impasse... Le résumé des principaux faits et déclarations, réactualisé au fil de la journée.
80 réactions
Libération.fr
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, à Copenhague, jeudi 17 décembre. (REUTERS)
13 heures. Twitter Express. C'est devenu l'alpha et l'oméga de la communication politique. La «délégation du président Sarkozy» a lancé son Twitter spécial Copenhague, baptisé ElyseeCop15. Tenu vraisemblablement par un membre de la cellule Internet de Nicolas Sarkozy, ce compte ne relaie pour l'instant que les interventions médiatiques du «PR» (le chef de l'Etat), voire de Jean-Louis Borloo, ainsi que ses activités dans le centre de négociations. Rien à voir avec la couleur, la vie et les bruits de couloir glanés par l'excellent @Libe_Copenhague.
BFM TV VIDEO
La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral en France s'est tenu ce mercredi sa dernière séance d'auditions en recevant trois ministres.
En direct sur BFMTV, José Bové craint que ce sommet de Copenhague ne donne lieu qu'à un accord "à minima". Il a l'impression que les ONG ne sont pas écoutées.
Mise à jour du 16 déc 09
ROMANDIE+AFP
Climat: tractations sous tension à Copenhague dans la crainte d'un échec
COPENHAGUE - La menace d'un échec planait mardi sur la conférence de Copenhague sur le climat, où l'Europe a réclamé plus d'engagements à la Chine et aux Etats-Unis, les deux principaux pollueurs de la planète, à trois jours du sommet des chefs d'Etat ou de gouvernement.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est arrivé à Copenhague pour donner une nouvelle impulsion à la conférence et devait s'exprimer en fin d'après-midi en séance plénière. M. Ban avait averti lundi à New York que le temps des gesticulations était terminé, mettant en garde contre le risque d'un "échec aux conséquences potentiellement catastrophiques".
Mardi matin, un nouveau projet d'accord, qui laisse de côté la question des objectifs chiffrés des réductions d'émissions polluantes, confiée à des groupes de travail, a été soumis aux délégués. Un nouveau projet d'accord global, rédigé par la présidence danoise, était attendu pour mercredi.
L'idée reste de limiter le réchauffement de la planète à + 2 degrés. Ce qui implique des réductions drastiques et rapides des émissions de gaz à effet de serre. Le partage de l'effort suscite d'interminables tensions, en particulier entre la Chine et les Etats-Unis, les deux principaux pollueurs de la planète.
Haussant le ton, l'Union européenne a appelé Chinois et Américains à s'engager plus fortement.
"Il y a deux pays qui représentent la moitié des émissions mondiales", a déclaré le ministre suédois de l'Environnement, Andreas Carlgren, dont le pays préside actuellement l'UE. "Nous attendons toujours de leur part qu'ils relèvent leur niveau d'ambition en termes de réduction d'émissions". LIRE LA SUITE
Mise à jour du 15 déc 09
ORANGE INFO
Climat: Ban Ki-Moon appelle à redoubler d'efforts, échauffourées à Copenhague Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté lundi les négociateurs de la conférence climat de Copenhague à "redoubler d'efforts" pour parvenir à un accord, après que les pays africains eurent brièvement suspendu leur participation pour exprimer leur frustration.Evénement
Photographe : Emmanuel Dunand AFP/Archives :: Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 28 octobre 2009 à New York.
photo : Emmanuel Dunand , AFP
Photographe : Jens Astrup AFP/Scanpix :: Des militants de "Climate No Borders" traînent un ballon géant symbolisant une tonne de CO2, qu'ils ont arraché dans une avenue de Copenhague, le 14 décembre 2009.
photo 2/5
photo : Jens Astrup , AFP
Photographe : Attila Kisbenedek AFP :: Le ministre de l'Ecologie français Jean-Louis Borloo, le 14 décembre 2009 à Copenhague.
photo 3/5
photo : Attila Kisbenedek , AFP
Photographe : Adrian Dennis AFP :: Manifestation à Copenhague, le 14 décembre 2009.
photo 4/5
photo : Adrian Dennis , AFP
Photographe : Axel Schmidt DDP/AFP :: Les délégués du Bénin, le 14 décembre 2009 à la Conférence sur le climat de Copenhague.
photo 5/5
photo : Axel Schmidt , AFP
Depuis New York, M. Ban a rappelé que le temps était "compté". "Ce n'est plus le moment de gesticuler (...) chaque pays doit prendre sa part pour sceller un accord à Copenhague", a-t-il lancé.
Mise à jour du 14 dec 09
Les cloches de Copenhague sonnent 350 fois pour le climat
Récit de la journée de dimanche
Après la forte mobilisation samedi dans les rues de la capitale danoise, plusieurs rassemblements sont prévus aujourd'hui pour mettre la pression aux ministres, fraîchement arrivés à la table des négociations.
66 réactions
Libération.fr
Dans les rues de Copenhague ce matin (REUTERS)
17h30. Les cloches de la cathédrale de Copenhague, ont sonné 350 fois, chiffre référence correspondant au seuil maximal de CO2 dans l'atmosphère pour limiter la hausse du thermomètre mondial à 1,5°.
Mise à jour du 1 3 déc 09
LE FIGARO
Près de 1.000 personnes, dont des membres des «black blocs», ont été interpellées samedi. La grande manifestation sur le climat a rassemblé entre 30.000 et 100.000 personnes dans la capitale danoise.
- Climat : les ONG pèsent sur les négociations
-
Des activistes environnementaux manifestent, le 8 décembre à Copenhague. Crédits photo : AFP A la différence des négociations de l'OMC, les organisations non gouvernementale sont présentes dans l'enceinte de la conférence de Copenhague.
Le chiffre parle de lui-même. Sur près de 35 000 accréditations pour la conférence sur le climat de Copenhague, 21 000 ont été accordées à des ONG (organisations non gouvernementales). Un monde où les très grosses structures ultraprofessionnelles côtoient des associatifs militants de la première heure, où les écolos purs et durs font face à des lobbyistes du monde de l'entreprise… Dans le jargon local, on parle aussi des «youngos», des «bingos» et des «ringos», désignant respectivement les jeunes, le business et la recherche.
Un monde incroyablement hétérogène que Peter Goldmark, le directeur du programme climat d'EDF (Environmental Defense Fund), l'une des plus grosses organisations américaines (500 000 adhérents, un budget de 100 millions $), décrit de la façon suivante : «Il y a deux sortes d'ONG : les phoques et les abeilles.
Sommet de Copenhague sur le climat, infos mise à jour du 12
déc 09 Quotidien LE MONDE
L'UE donnera 7,2 milliards d'euros d'"aide précoce" aux pays pauvres
Copenhague : premiers objectifs chiffrés à l'issue de la première semaine
Plusieurs objectifs chiffrés ont émergé, vendredi 11 décembre, à l'issue de la première semaine de négociations sur le climat à Copenhague : aide de l'Union européenne (UE) aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, objectif d'une hausse maximale des températures mondiales et objectif d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais pour que chacun des objectifs présentés, de nombreuses questions restent en suspens et les modalités pour les atteindre ne font pas l'unanimité.
Sommet de Copenhague sur le Climat , infos mise à jour du 11 déc 09
CHALLENGES Suivez heure après heure les coulisses de la conférence de Copenhague où les représentants de 193 pays tentent de conclure un accord mondial de lutte contre le réchauffement climatique.
LE MONDE
AFP/GEORGES GOBET
"Nous ne résoudrons pas les problèmes du climat tout seuls", indique le premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt.
Les antagonismes sur un accord mondial sur le climat restent vifs à Copenhague, mais les Européens progressent de leur côté sur la mise en place d'une aide immédiate aux pays pauvres, même s'il reste des difficultés.
La présidence suédoise s'est dite néanmoins optimiste, comme plusieurs autres délégations, sur la possibilité d'annoncer, vendredi 11 décembre à l'issue du sommet européen, un engagement de l'UE sur le financement de cet appui aux pays en développement pour les aider à mettre en place des économies moins polluantes et à faire face aux effets du réchauffement climatique.
Sur le même sujet:
LE FIGARO
Ils sont prix Nobel, scientifiques reconnus ou ingénieurs de renom. Instigateurs de projets un peu fous, ils ont inventé la géo-ingénierie. Objectif : manipuler le climat et refroidir la planète.
DES TONNES DE SOUFRE POUR REFROIDIR L'ATMOSPHÈRE
(André de Chastenet) Franchement, si Paul Crutzen était notre voisin, nous lui ririons au nez tant son idée pour lutter contre le réchauffement climatique semble saugrenue. Mais voilà : ce chimiste et météorologue néerlandais est une sommité. Prix Nobel en 1995 pour ses recherches sur la chimie de l'atmosphère, il a travaillé pour la commission d'enquête du Parlement allemand sur le climat et dirigé le laboratoire de chimie atmosphérique au très réputé Institut Max Planck de Mayence.
Copenhague a décidé d'investir dans des fours à briques au Bangladesh. Cela devrait éviter la diffusion de 100 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année.
» Aller à Copenhague sans (trop) polluer, un défi
LA VOIX DU NORD
La Voix du Nord - Edition du mercredi 9 décembre 2009
MERCREDIS-MOI TOUT Comment limiter le réchauffement climatique ?
On en parle tous les jours à la télé, à la radio, dans les journaux. Le sommet de Copenhague s’est ouvert lundi au Danemark. Pendant quinze jours, les dirigeants du monde entier devront se mettre d’accord pour limiter le réchauffement climatique.
> Objectif du sommet.- Le réchauffement climatique provoque l’effondrement des productions céréalières, des extinctions massives d’espèces, la montée des océans et la migration forcée de centaines de millions de personnes, chassées par les inondations, les sécheresses et les pénuries. Pour éviter tout ça, l’objectif du sommet est de limiter la hausse des températures à + 2°C. L’accord de Copenhague doit décider de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre liées au pétrole, au gaz ou au charbon et les diviser par deux d’ici 2050 par rapport à 1990. Un effort qui serait supporté à 80 % par les pays riches.LIRE LA SUITE
TRIBUNE DE GENEVE
JEAN-COSME DELALOYE NEW YORK | 09.12.2009 | 00:03 Obama bouleverse la donne du sommet climatique
Reuters
La venue du président américain à Copenhague a été saluée par l'ONU qui la juge essentielle pour la conclusion d'un accord sur le climat © AFP PHOTOS.
CLIMAT | En décrétant lundi que les émissions de gaz à effet de serre étaient une menace pour la santé publique, l’administration Obama a fait coup double. Sur le plan intérieur, elle pourra agir sans attendre la réforme énergétique débattue au Congrès. A Copenhague, elle reprend la main. Barack Obama a décidé de montrer l’exemple pour tenter de faire avancer les négociations sur le climat à Copenhague. Lundi, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a jugé que les émissions de gaz à effet de serre étaient une menace pour la santé publique et a ouvert la porte pour leur régulation gouvernementale (voir nos éditions d’hier).
La démarche américaine a été très bien accueillie à Copenhague. Elle change la donne dans la capitale danoise, mais aussi à Washington, où Barack Obama avait jusqu’ici évité de s’immiscer dans l’âpre débat sur la réforme énergétique et climatique au Congrès.
A l’origine, la Maison-Blanche rêvait d’obtenir un texte de loi pour l’ouverture du sommet, afin d’avoir les coudées franches dans les négociations climatiques. Mais les discussions s’éternisent entre des démocrates qui peinent à resserrer les rangs autour de leur président et une opposition républicaine qui fait bloc contre lui.LIRE LA SUITE
UNE VIDEO - La conférence sur le climat qui a débuté le 7 décembre dernier a permis la projection d'un court-métrage montrant une fillette affrontant les éléments déchaînés.
Des images choc qui rappellent «2012» le film catastrophe de Roland Emmerich sur la fin du monde.
EUROPE 1
Du 7 au 18 décembre, 192 pays tenteront de se mettre d’accord sur de nouvelles mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
LE FIGARO
Le réchauffement pourrait coûter très cher à la France Le surcoût se chiffrerait à plusieurs milliards d'euros par an.
Des risques naturels accrus
Certaines régions sont en première ligne avec la montée du niveau de la mer. Dans le seul Languedoc-Roussillon, des milliers de logements sont concernés avec un coût évalué à plusieurs dizaines de milliards d'euros. De même, les dégâts causés par la sécheresse aux maisons construites sur des sols argileux devraient faire passer le coût des réparations de 220 millions d'euros par an à 700 millions, voire 1,3 milliard d'euros, selon les scénarios les plus noirs d'ici 2100.
ENGAGEMENTS DE CERTAINS PAYS:
A la veille de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, voici les engagements des principaux pays en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES):
- Etats-Unis: se sont engagés à réduire, à l'horizon 2020, les émissions de 17%, mais par rapport aux niveaux de 2005. Ce qui équivaut en fait à une réduction de 3,5% par rapport aux niveaux de 1990, référence utilisée par la plupart des pays. Barack Obama ambitionne une réduction de 41% d'ici 2030 et 83% d'ici 2050. Mais ceci requiert l'adoption par le Congrès d'un dispositif législatif complexe sur le climat.
- Union européenne: a déjà accepté l'objectif d'une réduction de 20% par rapport aux niveaux de 1990 à l'horizon 2020. Elle se dit prête à monter la barre à 30% si d'autres pays industrialisés s'engagent à la même hauteur.
- Japon: s'est fixé l'objectif d'une réduction de 25% si d'autres pays développés s'engagent à la même hauteur. Mais reste vague sur les moyens d'atteindre cet objectif.
- Australie: envisage une réduction de jusqu'à 25% sous les niveaux de 2000 d'ici 2020.
- Russie: a fait savoir à l'UE qu'elle était prête à adopter l'objectif de 25% si d'autres pays industrialisés en font de même. Evoquait auparavant l'objectif de 10 à 15%.
- Canada: prévoit une réduction de 20% par rapport aux niveaux de 2006 à l'horizon 2020, ce qui équivaudrait à 3% de réduction sur une base 1990.
- Nouvelle-Zélande: 10 à 20% de réduction (niveau 1990).
- Chine: s'est engagée à réduire son "intensité carbone", mesurant les émissions de dioxyde de carbone par unité de production, de 40% à 45% d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 2005.
- Indonésie: compte réduire les émissions de 26% d'ici 2020 par rapport aux tendances actuelles, et jusqu'à 41% en cas d'aide financière (montant non-spécifié).
- Corée du Sud: a annoncé le mois dernier qu'elle réduirait à l'horizon 2020 ses émissions de GES de 4% sous les niveaux de 2005.
- Brésil: réduction des émissions de 36-39% d'ici 2020, principalement en ralentissant la déforestation de l'Amazonie.
- Mexique: objectif non-contraignant de réduction de 50% des émissions sous les niveaux de 2000 à l'horizon 2050, s'il reçoit une assistance financière et technique. AP
Image banquise fonte et couleurs Christians Harbour -Flikr
Actualisée au fur et à mesure de l'actualité du sommet.
Site Copenhaguen COP 15
http://fr.cop15.dk/news/view+news?newsid=2856
Climat : ouverture du sommet de Copenhague
Copenhague, Danemark - Le sommet de Copenhague s'ouvre aujourd'hui. Plus de 100 chefs d'Etat Maxisciencesdevront y assurer la réduction mondiale des gaz à effet de serre. Une démarche qui s'inscrit dans la continuité du protocole de Kyoto, qui s'achèvera en 2012. Cette quinzième conférence sur le climat semble s'être ouverte de manière optimiste après les actions menées ces derniers jours. En effet, un accord international peut être envisagé avec notamment la présence de nombreux chefs d'État et les engagements pris individuellement de la part des plus gros pollueurs de la planète comme la Chine, les États-Unis, la Russie et l'Inde.Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies, s'est montré lui aussi très optimiste pour Copenhague et déclare dans un entretien avec la presse : "Nous trouverons un accord et, je crois, l'accord sera signé par tous les pays membres de l'Onu, ce qui sera historique".
Lire la suite l'article
Articles liés
Discussion: Environnement
LIBERATION
«Les négociateurs se disent: tiens, voilà mon traqueur!»
Florent Baarsch, 22 ans, est étudiant en management et entreprenariat social. Pour le projet «adopt a negociator», monté par The Global Campaign for Climate Action (GCCA) dans le cadre de sa campagne Tcktcktck (dont le nom imite le bruit de la trotteuse égrénant les secondes,
symbole du compte à rebours climatique), il scrute les faits et gestes de la délégation française de négociateurs. Et raconte au jour le jour «l'évolution, les mécanismes et les enjeux» des discussions.
Lire la suite l'article Comment se retrouve-t-on traqueur de négociateur?
Pour la conférence de Poznan, en décembre 2008, j'avais créé un site Internet, Génération Climat, et j'avais été repéré par ce biais. En mai dernier, un responsable de WWF France m'a contacté pour m'informer du projet «adopt a negociator». J'ai postulé auprès d'Oxfam international qui chapote l'initiative. Puis, coup de fil, quelques jours plus tard : «Vous partez à la conférence de Bonn», en amont du sommet de Copenhague, en juin. L'aventure était lancée.