Dans le quotidien algérien EL WATAN un article sur l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, qui n'est pas pour demain...
La Turquie s’estime traitée de façon inéquitable par l’UE qu’elle aspire à intégrer, a critiqué hier le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, citant notamment la question de la libéralisation des visas.
«Il y a des moments où nous sentons réellement qu’il y a deux poids, deux mesures », a déclaré M. Bagis, soulignant que son pays «ne demande pas de traitement de faveur, mais ne veut pas d’obstacles supplémentaires» par rapport aux autres candidats à l’adhésion. Sur la question d’une levée des visas, «comparée à certains pays qui ont supprimé les visas avec l’UE, la Turquie est en bien meilleure position» alors qu’elle n’en bénéficie pas, a affirmé M. Bagis. Ouvertes en 2005, les négociations d’adhésion de la Turquie ne progressent qu’au compte-gouttes, en raison du blocage persistant d’un grand nombre de chapitres thématiques liés notamment à la non reconnaissance par Ankara de la partie de l’île de Chypre...lire sur site en cliquant sur le titre de l'article en haut de page.
Blog Ouvert:Le quotidien n' a pas tout dit. L'une des raisons principales à l'opposition de son entrée dans l'UE est le fait que ce grand pays très peuplé est de religion musulmane et que, pour l'instant en tous cas, la majorité au pouvoir est d'obédience religieuse...un lourd handicap pour beaucoup de pays. Sans etre devin on peut assurer que son entrée dans l'UE n'est ni pour demain, ni pour après-demain...et peut-etre pour jamais!
Maintenant, ce pays a t'il intéret à adhérer, pas sur! De bonnes relations, commerciales entre-autres, avec les pays européens serait probablement une formule moins contraignante qui lui laisserait toute latitude pour conduire ses affaires comme elle l'entend. Nos amis belges n'y sont pas, ni eux ni personne ne pourront changera cette situation car en fait personne n'y tient vraiment. Ca n'est pas nouveau! Voir ci-dessous l'article de RFI daté de...2005!
Article publié le 03/10/2005 Dernière mise à jour le 03/10/2005 à 10:38 TU
Tractations et arrière-pensées, jusqu’au bout
RFI:Avec l’ouverture prévue ce 3 octobre à Luxembourg des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE), les deux partenaires vont s’engager dans une course de fond sans préjuger de l’issue de l’épreuve, tant en terme de durée qu’en terme de succès. Les plus optimistes estiment que le marathon s’étendra sur dix ans, tandis que d’autres tablent sur quinze. Quant à la finalité de l’exercice, les Européens sont partagés : alors qu’un certain nombre de pays affichent clairement leur volonté d’intégrer Ankara dans la communauté, d’autres envisagent de ramener le processus à une simple formule de «partenariat privilégié». Le différend s’est mué en polémique au cours de ces dernières semaines. Mais, derrière les principes se cachent des arrière-pensées diplomatiques d’une toute autre nature qui entament la confiance réciproque et fragilisent le processus en cours. lire la suite > www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_38909.asp