le montant de ses impôts payés en Suisse.
Le chanteur français Johnny Hallyday a révélé dans une interview publiée lundi qu'il payait "autour de 900.000 francs suisses" (607.000 euros) d'impôts par an en Suisse mais qu'il garderait son chalet à Gstaad même s'il ne bénéficiait plus d'avantages fiscaux.
AFP - le 02 mars 2009, 12h57
"Je suis d'accord de payer des impôts, mais il y a une limite", a déclaré le chanteur au quotidien populaire suisse Le Matin.
"Avant (de s'établir en Suisse en 2007, ndlr), je versais plus de 70% (au fisc français). Avec ce que j'ai payé dans ma vie, j'aurais pu faire vivre plusieurs familles pendant des générations", s'est-il plaint au journal.
Les avantages fiscaux dont bénéficient les riches étrangers résidents dans la Confédération helvétique ont été supprimés récemment dans le canton de Zurich et sont battus en brèche dans d'autres cantons suisses.
"Si ça doit changer, ça changera. Je ne vendrai pas mon chalet. En dehors de toute considération d'argent, je m'y sens bien", a affirmé le chanteur.
L'artiste a cependant admis ne pas résider très souvent dans sa résidence de la station huppée de Gstaad. "Je suis en Suisse, mon chez-moi, quand je ne travaille pas. Or je travaille beaucoup", a-t-il dit en précisant posséder une maison à Los Angeles pour ses "activités professionnelles". Il a encore indiqué avoir fait don de sa maison de Marnes-la-Coquette (région parisienne) à son épouse Laeticia.
image J.Hallyday RSR
Le lien: http://www.lematin.ch/flash-info/people/johnny-hallyday-devoile-impots-suisse-environ-607000-euros
Sur site web de la TSR (Télévision Suisse Romande) Rubrique "Revue de presse"
La liste noire des paradis fiscaux fait trembler la Suisse
La grande peur au paradis
La Suisse a peur de figurer sur la liste des paradis fiscaux qui sera dressée le 2 avril lors du sommet du G20. L'urgence se précise commente Le Temps . Le pays doit éviter par tous les moyens de figurer sur cette liste noire. Ainsi, comme le fait remarquer la Tribune de Genève , le Conseil fédéral serait prêt à collaborer en cas d'évasion fiscale. L'idée de voir la Suisse mise au ban de la communauté internationale au même titre que les îles Vierges britanniques, ces " verrues" du système financier, est qualifiée d'intenable par l'éditorialiste de la Tribune. Une brèche importante est véritablement en train de s'ouvrir. Sauvera-t-elle la place financière, se demande l'auteur du commentaire qui conclut par cette image: "à la fête foraine, la Suisse n'a pas fini de jouer les canards au casse-pipe". Moins critique, Christiane Imsand, dans Le Nouvelliste , La Liberté et Le Courrier , tient à clarifier une réalité qui selon elle a été faussée par la faute d'UBS, dont les activités ont donné un caractère frauduleux à l'évasion fiscale. Pour notre consoeur, la Suisse est "un paradis bancaire mais pas un paradis fiscal".
Du voile de Calmy-Rey aux attaques contre l'UBS De basses attaques sont dénoncées par Le Matin . Des piques dont l'auteur se nomme Fulvio Pelli. Le président du Parti radical s'en est pris vertement à Micheline Calmy-Rey sur les ondes de DRS, lui reprochant de provoquer depuis plusieurs années les Etats-Unis. En clair, croit comprendre Le Matin, ce que dénonce Fulvio Pelli, c'est l'attitude adoptée par Micheline Calmy-Rey lors de sa visite à peine voilée en Iran qui se répercute sur le dossier qui oppose UBS à la justice américaine. Même si Fulvio Pelli a 58 ans, Le Matin aimerait lui répliquer " Ah non, c'est un peu court jeune homme ".
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