La Suisse en émoi,
le sacro-saint secret bancaire
plutôt "mal barré".
Le sacro-saint secret bancaire et la Suisse coffre-fort du Monde est sérieusement écorné depuis la mauvais santé de l'UBS, banque suisse largement impliquée dans toutes sortes de "vilaines affaires" genre Mazolf...et qui a du révéler au Ministère américain de la Justice, les noms de ressortissants de ce pays possédant des comptes en Suisse. La première demande concernait quelques centaines de noms qui sont devenus 52 000; puis la Commission Européenne a à son tour transmise une demande concernant des citoyens européens. La Suisse est en émoi!
Lire 3 articles de quotidiens suisses, la Tribune de Genève , La Liberte( de Fribourg) et Swiss info .Prenez également connaissance d'un article du FIGARO qui évoque les retraités suisses qui viennent s'installer en France ... pour échapper au fisc helvète. Eh oui, là c'est dans l'autre sens que celà se passe. Amusant non?
La question semble étonnante, mais des retraités helvètes viennent bien s'installer en France pour échapper au fisc de leur pays.
Lieu de refuge pour les riches étrangers, la Suisse est pourtant elle aussi touchée par l'exil fiscal. Surprenant,des retraités choisissent la France pour des raisons fiscales, selon le journal «Swissinfo». Une faille dans le dispositif fiscal français leur permet en effet d'échapper à l'imposition des deux pays.
Merz s’est expliqué à 14 h 30: la Suisse a bien cédé à un ultimatum, mais le secret bancaire n’est pas mort. Peu après, Washington a lancé une procédure civile. Il ne s’agit plus d’obtenir d’UBS 250 noms, mais 52 000!
Le Conseil fédéral espérait qu’avec l’accord entre UBS et le Département américain de la justice les ardeurs américaines seraient calmées. Il pourrait bien s’être trompé. Moins de 24 heures après l’annonce d’un accord censé éviter une plainte pénale à la grande banque suisse, la justice américaine a porté plainte à Miami (Floride). Objectif: qu’un juge force UBS à livrer des informations concernant 52 000 clients américains titulaires de comptes cachés au fisc américain, pour un montant de 17 milliards de francs. Jusqu’ici, UBS affirmait gérer 19 000 de ces comptes.