Six ans presque jour pour jour après le discours enflammé contre la guerre de Dominique de Villepin à l'ONU, Nicolas Sarkozy a effectué une visite à Bagdad, visant à la fois à refermer une "parenthèse" diplomatique et à remettre pied sur le marché irakien, selon des experts.
Paris souligne que la situation a radicalement changé depuis que la France s'était opposée à l'invasion de l'Irak en 2003, tendant ses relations avec les Etats-Unis: amélioration sécuritaire et récentes élections en Irak, arrivée au pouvoir de Barack Obama à Washington...
"L'objectif est de donner tout son sens au soutien de la France au processus de retour à la souveraineté et de démocratisation en Irak (...) Cela s'inscrit aussi dans le cadre d'une page qui se tourne avec l'arrivée d'une nouvelle administration aux Etats-Unis," relevait ainsi mardi Eric Chevallier, porte-parole du Quai d'Orsay.