Gouvernement: "Doutes dans les rangs" et le "Grand débat" a perdu son pilote!

9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 09:43

Document établi le mardi 08-01-2019 et mis à jour le mercredi 09-01-2019

Encore une tuile, et ça n'arrange pas Jupiter et sa Cour...

Le gouvernement avait trouvé un pilote pour manager son "grand débat" mais, patatras, Chantale Jouanno jette l'éponge à une semaine du démarrage de la grande consultation voulue par le président.

Pour animer ce G.D. dame Jouanno n'est plus d'accord mais, semble t-il, elle ne

crache pas sur sa généreuse rétribution, 14 000 et quelques euros brut pour sa présidence. Le montant est peut être justifié par l'ampleur de la tâche mais, c'est le contexte économique actuel qui pose problème et qui a déclenché une polémique vive dans les médias, chez certains politiques et forcément chez les gilets jaunes...et en finalité, ce sont les Français qui paient, ce sont aussi des électeurs.

Du coup, le départ partiel du pilote a des effets négatifs sur le moral de certains ministres, lesquels n'étaient déjà pas très convaincus par cette proposition de grand oral de la population française.

Certain ministre déclare même que si ce projet était mal engagé et non suivi de mise en oeuvre "on est mort!"- ce seraient des idées forcément géniales exprimées, à condition qu'elles aillent dans le sens du locataire de l'Élysée bien sûr ...il faut ce qu'il faut, on est en démocratie, parait-il?

Les Français eux, dans leur immense majorité, à par les riches amis du président, se posent déjà une autre question:

"Ne sont-ils pas déjà morts politiquement" ce président et ses ministres et les députés de sa majorité?

Ce grand débat, s'il a lieu risque bien d'être un autre flop, une autre tuile!

Il est peut-être temps, de dissoudre l'Assemblée Nationale et de se frotter au "grand débat" courageux de la consultation de la population dans les urnes...

C'est le seul qui vaille dans la situation actuelle d'un gouvernement et d'un président en sursis.

Il y aurait bien peut-être une échappatoire si l'ISF et l'exit taxe à rétablir mais le président des riches ne veut pas en entendre parler, pourtant on le sait maintenant ces cadeaux qui sont faits à 20% de la population n'ont pas été relayés par des investissements pour les entreprises malgré ce que prétend le

pouvoir en place. Rien de nouveau de ce côté là!

On semble envisager de maintenir la taxe d'habitation pour les 20% des Français les riches, un jour c'est d'accord et le lendemain monsieur le ministre Le Maire dit l'inverse de la veille...encore un loupé, un de plus! Il n'a pas le monopole de ces loupés.

On prétend que Le Maire est dans le collimateur de Matignon et de son locataire...de mauvaises langues probablement.

A côté de ça, le pouvoir politique était prêt à taxer la plèbe, en imposant à tout un chacun, des augmentations d'impôts sur les carburants et le chauffage.

Normal pour un président des riches nous direz vous!

C'est vraiment la cata et tant va la cruche à l'eau qu'à la fin, elle se brise.

Jibé, administrateur de BlogOuvert

Nous ne résistons pas à publier une partie d'un article de France info, s'agissant du Grand débat qui se dégonfle:

"Il y a aussi une inconnue : les 36 000 maires sur lesquels repose l'organisation de la réunion. François Baroin, qui dirige la puissante Association des maires de

France (AMF), est quant à lui accusé de saboter discrètement l'opération. Enfin, Emmanuel Macron, qui refuse aujourd'hui de rétablir l'impôt sur la fortune, prend le risque d'un nouveau recul. "Si l'ISF arrive en tête des débats, il va bien falloir y passer !", souligne un pilier de la majorité. Conclusion d'un ancien ministre : "Soit c'est pas cadré et c'est le cirque, soit on l'organise et tout le monde va croire que c'est bidonné." La méthode sera clarifiée la semaine prochaine dans la lettre que publiera le président. Un grand débat, et de nombreux pièges."

VIDEO. "On n'est pas prêts, c'est super risqué" : l'histoire secrète du "grand débat national"<

Parmi les thématiques retenues pour le grand débat national figure la fiscalité, mais également la réforme de l'État, la démocratie ou encore la transition écologique. Mais l'initiative ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement.

D'après l'Insee, en pleine période d'achats de Noël, la proportion de ménages qui jugent "opportun de faire des achats importants" connaît son plus bas

niveau depuis juin 2013. Le moral des Français a plongé en 2018, pour retrouver son niveau de 2014. (INSEE) voir l'évolution ci-dessous.