01-09-2018, B.O.:Il semble bien que parmi les promesses dans le cadre de la loi alimentation du candidat Macron, certaines soient abandonnées ou en situation de passer à la trappe par différents moyens et arguties parlementaires ou ministérielles...ils savent faire !
Pourtant, c'est important pour la santé des français, pour le bien-être animal qui doit être pris en compte même et surtout dans les abattoirs...
Promesse 1: L’interdiction des œufs de poules élevées en cage. Il s’y engage en février 2017 dans une interview donnée à l'époque à l'association WWF France .
Déclaration de E.Macron:"Je souhaite qu'il soit interdit dans les grandes surfaces de vendre des œufs issus des élevages en batterie, annonce le futur président de la République. Je veux qu'on puisse apporter à nos concitoyens la garantie que lorsque l'on va acheter ses œufs, il y a derrière le respect du bien-être animal, qui est en même temps le respect d'une qualité pour le consommateur."
Les représentants de la filière oeufs montent au créneau et après plusieurs combats de ces derniers, à la limite du chantage pour des actions directes de leur part, le texte initial se transforme en ni contraintes, ni sanctions.
Promesse 2:
Texte de France info:Une autre promesse de campagne d’Emmanuel Macron a été
sortie de la loi : la vidéosurveillance obligatoire dans tous les abattoirs français. En avril 2017, le candidat s’était pourtant engagé par écrit sur le site d'Animal politique, un collectif d’associations de protection animale, à rendre obligatoire la présence de caméras de surveillance à l’intérieur des abattoirs. Cette promesse intervenait après l’émotion suscitée par plusieurs vidéos en caméra cachée dévoilées par l’association de protection animale L214, montrant des scènes insoutenables de souffrance animale. L'obligation de caméras avait été votée en 2017 par l'Assemblée sous François Hollande, mais n'avait pas été adoptée, calendrier électoral oblige.
L'ex-député UDI Yves Jégo a lui aussi mis fin à sa carrière politique en juin dernier, après le débat sur la loi Alimentation. "Ce serait faux de dire que c'est la loi qui a déclenché mon départ, mais c'est quelque chose qui a participé largement à me convaincre, confie Yves Jégo. Même sur des sujets qui peuvent sembler consensuels, comme le bien-être animal, alors que nous étions convaincus sur tous les bancs de l'Assemblée que cela allait dans le bon sens, nous ne sommes pas parvenus à le faire passer."
Les annonces de Stéphane Travert du 29 août 2018 sur le bien-être animal peuvent paraître pour des avancées. Mais à y regarder de près, elles ne sont que de reprises d’amendements qu’il avait lui-même rejetés. La loi Alimentation revient à l'Assemblée nationale le 18 septembre 2018, en deuxième lecture. Sauf surprise, pas d’avancée spectaculaire prévue sur le sujet.
Lire la vidéo:
Blogouvert:Dans la loi alimentation, après l'action des lobbies auprès des parlementaires, du ministre Stéphane Travers et de fait du président de la République, les textes ont été adoucis permettant aux professionnels concernés de continuer comme avant, sans contraintes ni sanctions...Merci aux président de la République, au Ministre de l'Agriculture et aux professionnels peu scrupuleux sur les problèmes liés à la santé des Français. Heureusement, ces professionnels ne sont pas tous à mettre dans le même panier.
RDV le 18 septembre 2018 à l'Assemblée Nationale...pour la loi Alimentation en seconde lecture. Méfiez vous de votre député, il ne va pas forcément voter comme vous l'auriez souhaité. Posez lui la question...
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