En Février 1976, un référendum organisé à Mayotte voit la population majoritairement décidée de rester Française.
Le 22 décembre 1974, les iles de l'Archipel des Comores votent à 90% pour leur accession à l'indépendance. Seule Mayotte vote à 65% pour son maintien dans la République Française.
Aujourd'hui, en mars 2018, une effervescence s'est emparée du département Français de Mayotte avec barrages et manifestations afin que la sécurité soit assurée dans ce département, ce qui est fort légitime.
La population accuse les Comoriens des îles environnantes de pénétrer à Mayotte et de squeezer les services proposés dans ce département, certes plus riches, et notamment les hôpitaux ou des comoriennes viennent clandestinement accoucher avec à la clef l'obtention pour leurs enfants, de la nationalité française, sésame pour rester sur place. Les écoles seraient également au bord de la saturation...
D'où de la population d'origine de Mayotte, de demander, entre-autres, que les enfants nés dans l'île n'obtiennent pas la Nationalité Française...
Les habitants accusent également les clandestins Comoriens d'être à l'origine de l'insécurité dans l'île en arrêtant les enfants qui vont à l'école et en rançonnant la population Mahoraise Française lors de barrages.
La ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, est à Mayotte depuis ce lundi 13 mars 2018, afin de renouer le dialogue...
S'agissant des Comoriens, ils ne savent pas trop ce qu'ils veulent après avoir choisi à 90%, l'indépendance, les voilà en clandestins afin de bénéficier des systèmes de santé et éducatifs français.
Il aurait fallu y penser en temps et en heure, au moment du référendum de 1974!
Une ministre qui "n'est pas la bienvenue" à Mayotte, des maires qui menacent de fermer les écoles et des manifestants qui veulent encercler Mamoudzou : les propositions du gouvernement pour renforcer la sécurité dans l'île et lutter contre l'immigration n'ont pas calmé la mobilisation populaire.