En novembre de l'année 2017, on apprenait que PSA (Peugeot Citroën) et 3 partenaires Algériens allaient créer une usine pour le montage de véhicules en Algérie...
Fin décembre 2017, PSA annonçait qu'il supprimerait 2200 emplois dans l'hexagone, grâce à "la rupture conventionnelle collective", une possibilité contenue dans la loi travail du gouvernement actuel qui a fait l'objet d'une ordonnance.
Le constructeur français compte s'appuyer sur la mesure inscrite dans les ordonnances réformant le Code du travail et dont le décret d'application a été publié au Journal officiel le 22 décembre 2017 de façon à éviter le plan social.
La direction de PSA tente de déminer la situation en expliquant qu'il s'agit seulement d'un changement de cadre dans les discussions, mais avec les mêmes objectifs : permettre la mobilité en interne et les formations de reconversions.
Chez le syndicat CGT, la petite musique est différente: il s'étonne qu'une société qui jouit d'une excellente santé financière, décide de licencier pour créer de l'emploi précaire CDD et personnel temporaire...
Les salariés concernés pourront dire merci à Monsieur le président Macron...et à son premier ministre, Edouard Philippe!