On ne sait combien de temps Theresa May résistera à des pressions après que son parti, les Conservateurs, aient perdu l'élection législative anticipée du 8 juin 2017.
Désormais, ce parti n'a plus la majorité à la Chambre des Communes.
La première ministre aurait du logiquement démissionner mais elle s'accroche à sa fonction politique.
Reste à savoir si les instances dirigeantes des Conservateurs la laisseront continuer ainsi malgré ce camouflet...
Il est clair qu'elle ne pourra certainement pas, si elle reste en place, pratiquer un Brexit hard (dur), comme elle le souhaitait et qu'elle devra se rabattre sur un Brexit soft (doux).
Le 9 juin, Theresa May a indiquée qu'elle allait former un autre gouvernement avec le soutien des Unionistes nord-irlandais...
Alex Taylor journaliste un journaliste britannique ancien chroniqueur de radios françaises commente la situation actuelle: " Aujourd'hui, le seul parti sur lequel May peut compter sont les Unionistes nord-irlandais. Pas très fréquentables. Leur soutien sera coûteux et ils risquent de se montrer très exigeants. Même s'ils se disent en faveur du Brexit, ils écartent la mise en place d'une frontière entre les deux Irlande et redoutent la résurgence de violences."
Affaire à suivre donc sachant que les négociateurs européens pour le départ du Royaume-Uni de l'U.E. craignent que la surprise venue des urnes ne rallonge les délais pour les discussions qui devraient s'engager le 19 juin prochain, en théorie!
Les médias européens voient un avenir sombre pour May
Traduction de l'anglais Google:
D'autres dirigeants de l'UE se sont dits préoccupés par le fait que l'absence de majorité peut rendre les négociations encore plus difficiles.
Le négociateur de Brexit, Guy Verhofstadt, qui est président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe au Parlement européen, a eu des propos caustiques pour Mme May.
"Un autre but propre, après Cameron aujourd'hui, rendra encore plus compliquées les négociations compliquées", a-t-il critiqué.
Jean-Claude Juncker, chef de la Commission européenne, a déclaré qu'il voulait que les discussions se déroulent sans délai, alors que Michel Barnier, négociateur en chef de Brexit de l'UE, a déclaré que "les négociations devraient commencer lorsque le Royaume-Uni est prêt".
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a fait allusion à la date limite de mars 2019 pour les négociations de Brexit.
"Nous ne savons pas quand Brexit parle commence. Nous savons quand ils doivent se terminer. Faites de votre mieux pour éviter un« non-deal »à la suite de« pas de négociations », at-il écrit .
"Cette tombe à ciel ouvert sera à tout jamais le monument de Theresa May ... Sa visite marque le moment où les derniers vestiges de sa carrière se sont effacés", a commenté vendredi une éditorialiste du Guardian . "Incapable d'émotion et d'empathie, elle...
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