Le ministre de l'intérieur Matthias Fekl quitte la Guyane aujourd'hui. Ericka Bareigts ministre des Outre Mer reste mais doit être revenue à Paris lundi 3 avril.
La réunion de propositions du gouvernement s'est déroulée à la préfecture du département, à Cayenne, en présence des médias.
Une série de mesures d'urgence ainsi qu'une enveloppe globale de 1 milliard et 85 millions d'euros permettront de rattraper les retards structurels du département.
Il semble que les grévistes et manifestants souhaitent un nouveau statut pour la Guyane, mais lequel?
Si c'est l'indépendance, après tout, c'est leur affaire mais, qu'ils observent bien ce qui se passe de l'autre côté de leurs frontières, au Surinam, au Brésil où les conditions de vie ne sont pas, loin de là, celles de la Guyane actuelle qui justement attire les ressortissants de ces deux Etats parce qu'elle leur parait plus riche et mieux équipée...évidemment, tout étant relatif.
Le ministre de l'intérieur a annoncé plusieurs mesures dont certaines étaient déjà connues:
- Installation en Guyane d'un état-major de sécurité.
- Pérenisation de la présence d'un escadron de gendarmes mobiles en Guyane
- En 2017, 50 policiers et gendarmes en renfort
- Entre 2018 et 2020, 90 gendarmes supplémentaires
- Entrée en vigueur effective de la Zone de Sécurité Publique à Saint-Laurent du Maroni
- Installation "dans les meilleurs délais" d'un échographe à l'aéroport Félix Eboué
- Barrages mobiles sur la RN1 et la RN2
- Construction d'un établissement pénitentiaire à Saint-Laurent du Maroni
Voir la suite de la longue liste sur site web de OUTREMER 1ère francetv<
Lire un article paru dans le quotidien "'LA CROIX":