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Ce jeudi 27 avril 2017, la chancelière allemande, Angela Merkel a tenu à repréciser certains points sur l'espérance de la première ministre britannique Theresa May.
Les britanniques ne peuvent espérer avoir les mêmes droits que les pays membres de l'U.E., après le Brexit mettant en avant certaines "illusions" qui semblent avoir cours actuellement au Royaume-Uni.
Elle a également déclaré qu'"Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu'un pays membre" de l'UE et d'ajouter devant la chambre des députés du Bundestag : "Peut-être pensez-vous que tout ceci est évident, mais je dois malheureusement le dire aussi clairement car j'ai le sentiment que certains en Grande-Bretagne se font encore à ce sujet des illusions"...
Elle a insisté "Croire que le Royaume-Uni pourrait obtenir des avantages peu ou prou équivalents, après sa sortie de l'UE, à ceux dont il bénéficie aujourd'hui serait du temps perdu".
Des négociations que la chancelière sait difficiles ce qui ne fait pas de doute pour Angela Merkel.
Le secrétaires d'Etat aux Finances, Jens Spahn, avait indiqué: "Ce qui ne peut fonctionner c'est un accès au marché intérieur sans libre circulation - faisant allusion aux citoyens - ou un accès des institutions financières britanniques au marché financier européen pendant que Londres procède à une dérégulation massive" et en finalité, qu' "On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre".
Ce qui finalement a toujours été le cas avec le Royaume-Uni, qui, en la matière, a été mal habitué, selon Blogouvert.
Un autre sujet de discorde est le montant que le R.U. devra régler en raison des engagements passés: "les négociations doivent dès le départ inclure la question des obligations financières de la Grande-Bretagne, y compris après le Brexit" selon la plupart des pays de l'UE .
La chancelière a également réaffirmé une "chronologie irréversible" que les discussions sur les conditions de la sortie de l'UE devaient d'abord être résolues "de manière satisfaisante" préalablement pour aborder le détail des relations futures entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, alors que Theresa May préfèrerait mener les deux de front.
Ce n'est pas celui qui part qui va imposer les priorités pour l'Europe des 27...
L'ambiance de ces négociations risque fort d'être tendue, c'est le moins que l'on puisse dire!
S'agissant de Angela Merkel, Marine Lepen déclare : "Nos dirigeants passent leur vie à aller voir Madame Merkel pour obtenir l'onction."
Et même si c'était vrai, ce qui reste à prouver, c'est mieux que d'aller voir Poutine qui, comme chacun le sait est un grand démocrate!
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