En Guyane, le début des négociations a été difficile...beaucoup d'attentes et d'exigences des grévistes.
En effet, les grévistes souhaitaient que les médias soient présents afin d'assurer la transparence s'agissant des promesses des deux ministres dépêchés sur place par le premier ministre.
En fait la raison de cette insistance pour que la presse soit présente était liée au peu de confiance que la délégation accordait aux négociateurs du gouvernement, le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl et la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.
Finalement un accord fut trouvé pour la présence des journalistes durant une partie des débats, au début, avec diffusion de compte-rendus toutes les demi-heures à partir du moment ou la presse quittait la salle de réunions...
De quoi remonter le moral des journalistes, lesquels ont fait l'objet d'attaques par certains candidats aux élections présidentielles françaises.
En tous-cas, en Guyane, on leur hommage, et c'est bien ainsi!
Les frontières de la Guyane avec le Brésil et le Surinam posent évidemment problème en raison:
-De l'orpaillage illégal de la part de brésiliens et de surinamiens, cette activité générant pollution, insécurité et trafics de toutes sortes.
-De l'immigration clandestine toujours en provenance des deux pays riverains en raison des services de santé existants dans le département, même minimalistes qui y existent, des infrastructures quasiment absentes dans les pays riverains et en particulier, au Surinam.
Compte-tenu de ces longues frontières, et du peu de gendarmes sur place, malgré les renforts de militaires, lutter contre cette immigration clandestine et les activités d'orpaillage illégal sont problématiques.
Ce qui génère des problèmes d'insécurité en ville à Cayenne, Saint-Laurent-du Maroni et dans le reste des communes.
Augmenter le nombres de ces fonctionnaires pour contrôler les frontières fait partie entre-autres des revendications des guyanais.
Cette guerre contre les orpailleurs clandestins provoque souvent des morts et des blessés parmi les forces de l'ordre qui contrôlent ces frontières.
Puisqu'on est dans un département qui dispose de la base de lancement de fusées Ariane, pourquoi ne pas contrôler une partie de ces frontières passoires en utilisant un satellite (un mur en quelque-sorte- lol)?
L'utilisation de drones militaires pourrait aussi être une solution pour cette guerre contre orpailleurs et trafiquants aux frontières guyanaises.
Avec bien sur des militaires en appuis et en intervention après repérages...
Un chômage des jeunes endémique dans les deux principales villes favorise la délinquance et alimente des trafics.
Pour comprendre la situation globale en Guyane, par Franceinfo<
Google Maps, carte de la Guyane<