A l'occasion du premier discours de Donald Trump mardi devant le Congrès, franceinfo sillonne les Etats-Unis pour comprendre les implications des décrets déjà signés. Etape au Texas pour le projet de mur avec le Mexique, où une barrière a été érigée il y a neuf ans.
Donald Trump prononce devant le Congrès son premier discours, mardi 28 février, alors qu'il a déjà signé plusieurs décrets, notamment le texte paraphé le 25 janvier dernier pour lancer le projet de mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Afin de comprendre les implications de ses projets, franceinfo s'est rendu au Texas, à Brownsville, où une barrière a déjà été érigée en 2008, sous le mandat de Georges W. Bush.
Image jpg ci-dessus: Au Texas, dans la région de Brownsville, une barrière de six mètres de haut sépare déjà les Etats-Unis et le Mexique depuis 2008. (RADIO FRANCE / Mathilde Lemaire)
27 Janvier 2017: D.Trump croyait avoir trouvé la parade pour faire payer les travaux du fameux mur sur la frontière avec le Mexique en pratiquant une taxe de 20% sur les exportations du-dit Mexique...mais vlan, c'est loupé!
En effet, outre le fait que cette taxe serait payée par les consommateurs américains, il s'avère également que cela pourrait bien gêner les sociétés américaines et ce qui pourrait générer des suppressions d'emplois aux Etats-Unis même. Et, risquerait bien d'alimenter plus encore l'immigration clandestine depuis le Mexique.
Quand au Congrès, censé préfinancer cet ouvrage onéreux, il va, à n'en pas douter, mettre des bâtons dans les roues de la machine Trump.
Eh oui monsieur Trump, il ne suffit pas de vouloir que tout le monde plie devant le seigneur Donald Trump, tout chef d'état qu'il est.
Ce dernier est confronté à des réalités économiques et politiques qui vont s'imposer à lui dans ce dossier de son projet fou.
Nul doute qu'il aura encore des déconvenues avec d'autres affaires qui apparaîtront plus compliquées qu'il n'y paraissait...dans sa petite tête et avec sa grande gueule.
Une bonne leçon pour celui qui veut aller trop vite en raisonnant de façon simpliste.
Amusant certes, mais ses électeurs pourraient bien ne pas voir ces déconvenues sous cet angles.
Beaucoup des détracteurs de cet homme vont pouvoir se moquer de lui et, nous ne le plaindrons pas!
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