Maj
Samedi 19-12-2015
Bonne question? La réponse n'est ni simple, ni sûre, tant celà profite à de nombreux interlocuteurs en présence. Et pas forcément qui sont présents sur le terrain...
Ca n'est pas à proprement parler Bachar El Assad, que la Russie défend en Syrie, mais les facilités d'accès aux ports et aéroports de ce pays et en particulier, la base navale de Tartous ainsi que les aéroports de Jbel et Sha'irat, liés à l'actuel dirigeant de ce pays, qui accepte la présence russe.
Les russes considèrent que leur accès à la Mer Méditerranée est prioritaire et stratégique, et donc leur présence en Syrie et par conséquent le soutien du président El Assad est de fait stratégique.
C'est bien le problème!.
Par ailleurs le cynique régime de Moscou se satisfait des actions cruelles et morbides du président actuel de ce pays. Il est vrai que la Russie et la démocratie ne sont pas amis...d'où leur position politique dans ce secteur du Moyen-Orient.
Les Turcs voient la présence de leur voisin d'un mauvais oeil, et ce ne sont pas les seuls...ils ont trouvé là, un moyen de chantage pour forcer la main à l'Europe politique, dans laquelle ils pourraient compter ne serais-ce que du fait de leur démographie.
La Turquie a toujours été un pays conquérant...
Les américains ne sont pas émus du nombre impressionnant de migrants originaires de Syrie et d'Irak qui déboulent sur les côtes européennes.
A vrai dire ça n'est pas vraiment leur problème et puis, on le sait, ceux-ci ont toujours plaidé pour l'accueil de la Turquie par l'Europe, une Europe qui n'y tient pas trop, pour toutes-sortes de raisons que l'on connait...
L'afflu de migrants force justement, la main à cette Europe qui décidément, ne veut en faire qu'à sa tête sans tenir compte des conseils de l'oncle Sam.
Du côté des russes, ça n'est pas mieux, cet afflu n'est pas pour leur déplaire en raison des problèmes que cela pose à l'Europe qui la boycotte depuis + d'une année, économiquement et politiquement...
Bien que l'on ne soit plus dans la situation de la guerre froide, c'est encore la vieille Europe qui fait les frais des tensions américano-russes.
Une Europe prise en otage par les deux puissances.
Qui plus est une Europe incapable de parler d'une seule voix... dans ce domaine, c'est un nain politiquement parlant.
Quand cela s'arrêtera-t-il?
Ca n'est pas pour demain, sauf aboutissement de l'accord en cours de discussion, qui met du temps à se concrétiser*, entre les différentes et nombreuses parties prenantes aux intérêts souvent divergeants...s'agissant de ces désordres et guerre en Syrie. Le peuple syrien est lui aussi, pris en otage...
Et l'on sait maintenant, après la dernière échéance électorale dans l'hexagone, quelles incidences cette migration due aux conflits irakien et syrien, a sur la politique intérieure de la France et de ses voisins européens.
Sans revenir longuement sur les actes de terrorisme et les abominations dus à Daesh, deux questions restent posées:
Qui est vraiment derrière cette nébuleuse terroriste?
Qui tire les ficelles en coulisses?
Certains apportent des réponses, mais ce ne sont pas toujours les mêmes!
Affaire ténébreuse et laborieuse, pour les communs des mortels que nous sommes...
Affaire à suivre, sans se faire trop d'illusions sur son issue...trop d'intérêts politiques, géostratégiques sont en jeu.
Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres!
BlogOuvert
Le texte, finalisé quelques heures plus tôt et dont l'agence avait eu copie, demande à l'ONU de convoquer des "négociations formelles sur un processus de transition politique de manière urgente, avec pour objectif de commencer ces discussions au début janvier 2016".
Articles liés à lire pour + de compréhension de la complexité de cette affaire:
WIKIPEDIA:
Installation navale russe à Tartous — Wikipédia<
LE MONDE: